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Titre: Dosage de quelques paramètres biochimiques chez une race ovine d'man au cours des saisons
Auteur(s): OUALI, Abdelkrim
ELHAFFAF, Abdenour
Mots-clés: bélier d'man
cortisol
cycle lumière/obscurité
métabolisme énergétique
Date de publication: jui-2018
Résumé: L’objectif de notre étude, est de mettre en évidence le rôle des facteurs externes, principalement la lumière, sur le fonctionnement corticosurrénalien et l’impact sur le métabolisme énergétique. Pour cela, une investigation est conduite sur 12 béliers D’man adultes élevés dans la bergerie de la station expérimentale d'El-Meniaa (30° 34' Latitude Nord, 02° 52' Longitude Est, Altitude 379m), soumis aux conditions de température et de lumière naturelles. Au cours des solstices, des prélèvements sanguins sont réalisés chaque 4h pendant 25 heures. La cortisolémie est mesurée par technique radioimmunologique (RIA), les paramètres métaboliques sont estimés par spectrophotométrie utilisant les kits du commerce. Les résultats obtenus chez le bélier D’man adulte rapportent :l’absence nette du rythme circadien de l’activité glucocorticoïde de la surrénale, et l’existence d’un rythme saisonnier de la fonction corticosurrnalienne ; faible en jour court (hiver) et considérable en jours longs (été). Par ailleurs, l’activité métabolique gouvernée essentiellement par le cortisol montre généralement des valeurs stables des différents paramètres biochimiques : en effet, La glycémie ne varie pas au cours des solstices. Par contre, elle diminue sensiblement en phase sombre de l'été. Même chose est notée pour les paramètres lipidiques (triglycérides, cholestérol, HDL et VLDL), dont le profil plasmatique ne varie pas entre saison sèche et saison humide. D’autres parts, le métabolisme lipidique a tendance à diminuer naturellement en phase obscure correspondante à la phase sommeil ou repos. Par contre pour LDL, son taux plasmatique se trouve légèrement plus élevé en hiver qu'en été confirmant ainsi l’évolution de la cortisolémie. Enfin, les concentrations plasmatiques de l’urée et de la créatinine, paraissent stables durant les solstices d’hiver et d’été. Cependant elles varient dans un intervalle très étroit durant le cycle jour/nuit. En effet, il semble que le métabolisme protéique est plus intense durant le jour que durant la nuit comme c’est le cas du métabolisme lipidique. Au vu de ces résultats, il semble que la lumière journalière et saisonnière a un effet puissant sur la synchronisation de l’activité corticosurrénalienne et métabolique, se manifestant par des changements glucocorticoïde ayant pour résultent l’équilibre du métabolisme énergétique, ce qui serait un mécanisme d’adaptation du mouton D’man aux conditions environnementales.
Description: 65p. ;30cm. ; ill. +cd rom
URI/URL: http://di.univ-blida.dz:8080/xmlui/handle/123456789/1023
Collection(s) :Mémoires de Master

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