Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/1030
Titre: Régulation du métabolisme energétique par le cortisol chez le bélier de race Ouled Djellal vivant en milieu aride
Auteur(s): KEHAL, btissem
Kherzat, djamila
Mots-clés: Bélier Ouled Djellel
cortisol
cycle lumiere/obscurite
métabolisme énergétique
rythmes
zone aride
solstices été
hiver
Date de publication: jui-2018
Résumé: L’objectif essentiel de notre étude, est de déterminer les effets des facteurs externes majorés par la lumière sur l’activité glucocorticoïde de la surrénale ainsi que la régulation métabolique impliquée dans la réponse adaptative du bélier Ouled Djellal dans son biotope naturel. Ainsi, cette étude est réalisée sur 12 béliers de race Ouled Djellal élevés dans la bergerie de la station expérimentale d'El-Meniaa (30° 34' Latitude Nord, 02° 52' Longitude Est, Altitude 379m), soumis aux conditions de température et de lumière naturelles. Des prélèvements sanguins sont réalisés chaque 4h pendant 25 heures au cours des solstices d’été et d’hiver, les paramètres métaboliques sont estimés par spectrophotométrie utilisant les kits du commerce, la cortisolémie est mesurée par technique radioimmunologique Les résultats obtenus chez le bélier Ouled Djellal adulte sont en faveur d’un rythme nycthéméral et saisonnier de l’activité glucocorticoïde de la surrénale; faible en jour court (hiver) et considérable en jours longs (été) surtout en phase claire (11.27±3.54ng/ml). De plus, le cortisol présente un effet puissant sur l’activité métabolique qui montre aussi des variations au niveau sérique : en effet, l’ensemble des paramètres métaboliques évoluent dans le même sens que le cortisol dont :le profil glycémique (0.70±0.03g/l) se trouve similaire à celui de la cortisolémie , ce qui permet d’incriminer le cortisol dans la régulation positive de ce paramètre. Même chose est notée pour les paramètres lipidiques (cholestérol (0.44±0.04g/l), HDL (0.32±0.01g/l) et LDL (0.08±0.03g/l)), qui présentent des augmentations en saison sèche par rapport à la saison humide. D’autres parts, le métabolisme lipidique a tendance à diminuer naturellement en phase obscure correspondante à la phase sommeil ou repos. Enfin, l’évolution de l’urée plasmatique est relative à celle du cortisol, ce dernier serait le régulateur principal du renouvellement protéique. L’urée présente aussi des concentrations relativement plus élevées en phase claire des deux solstices ( (0.29±0.01g/l) en hiver et ( 0.27±0.01g/l) en été). En effet, il semble que le métabolisme protéique est plus intense durant le jour que durant la nuit comme c’est le cas du métabolisme lipidique et glucidique. Ces résultats illustrent l’influence de la lumière journalière et saisonnière sur la synchronisation de l’activité corticosurrénalienne et métabolique, se manifestant par des changements de la fonction glucocorticoïde de la surrénale qui serait responsable de l’ajustement du métabolisme énergétique, ce qui serait un mécanisme
Description: 56p. ;30cm. ;ill. +cd rom
URI/URL: http://di.univ-blida.dz:8080/xmlui/handle/123456789/1030
Collection(s) :Mémoires de Master

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