La lecture du paysage urbain pittoresque dans un environnement Saharien traditionnel de Ksar Beni Isguen P.F.E : Conception d’un centre de recherche et de développement des énergies renouvelables au sein d’un nouveau Ksar à Ghadaïa

Abstract

Le rapport entre la société et la culture locale ainsi que l’environnement et le climat sont les clés pour comprendre la conception architecturale de Ghardaïa. Ils déterminent la cohabitation entre l’homme et son site spécifique, au niveau topographique et climatique, lors du choix de l’emplacement et de la construction de la ville. A cet égard, nous avons choisi le Ksar de Beni Isguen pour des raisons de sa primauté sur l’ensemble de la ville de Ghardaïa. La première problématique principale, ou dite générale, est liée au rôle du changement du climat et de l’insolation, ainsi qu’à la topographie, et du tissu urbain. La problématique secondaire, ou spécifique, consiste à étudier le paysage urbain dans son aspect pittoresque. Suite à cette étude, nous avons implanté un centre de recherche scientifique, spécialisé dans la recherche des énergies renouvelables. Nous avons choisi ce projet en fonction de l’emplacement dans lequel se situe le Ksar, c'est-à-dire dans une zone saharienne riche en énergie solaire et éolienne. Pour les besoins scientifiques de notre projet, nous avons fondé notre travail sur des théories inspirées de l’architecture universelle. Il s’agit de la théorie de l’analyse séquentielle ; qui met en avant le parcours cinématographique relatif aux modifications du champ visuel lors du mouvement et le développement séquentiel de l’image urbaine. Nous avons également utilisé des approches visuelles, afin de noter le pittoresque, notamment le skyline qui mettre en exergue la silhouette urbaine de la ville, ainsi que la vue d’oiseau qui mettre en valeur la configuration du tissu urbain. La carte mentale nous permet de voir la structuration de la ville. Nous avons par ailleurs utilisé la théorie de Kevin Lynch ; qui consiste à faire éclater la ville en cinq éléments formant son image globale. Ces différentes approches nous ont aidés à concevoir l’extension par un nouveau ksar de Beni Isguen, et par conséquent, implanté le centre de recherche spécialisé. Nous avons reconduit les mêmes caractéristiques des anciens Ksours, tout en respectant la configuration générale de l’urbanisation originale de Ghardaïa.