Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/5123
Titre: Etude bactériologique sur le portage asymptomatique des pasteurella dans la cavité buccale des carnivores domestiques
Auteur(s): Razali, Kahina
Mots-clés: Chien
Chat
Pasteurella
Portage
Cavité buccale
Homme
Date de publication: 2016
Editeur: Univ.Blida 1
Résumé: Pasteurella fait partie des bactéries à gram-négatif considérées comme spécifiques des morsures animales, car elle a pour origine quasi exclusive la salive des chiens et des chats. Son portage dans la cavité buccale de ces deux dernières espèces animales est très variable mais reste important ce qui explique la fréquence des infections humaines à Pasteurella dans les blessures après morsure ou griffure par des carnivores. L'objectif principal de cette étude est d'estimer la prévalence de portage asymptomatique de Pasteurella dans la cavité buccale des chiens et des chats, afin d'évaluer le risque que pourraient représenter ces animaux de compagnie sur la santé publique. Par la suite une recherche bactériologique sur des plaies humaines provoquées par morsures ou griffures animales a été menée afin de mettre en exergue l'intérêt de la surveillance bactériologique des plaies après blessure animale. Des écouvillonnages du palais, de l'espace glosso-gingival et ganathogingival sont effectués sur 120 échantillons (60 chats et 60 chiens) en utilisant un écouvillon sec et stérile, et 54 prélèvements ont été effectués sur des humains suite à une blessure d'origine animale (chien ou chat). Les écouvillonnages sont directement ensemencés sur gélose Columbia additionnée de 5% de sang de mouton défibriné. Après culture de 24 h à 48 h à 37°c en atmosphère enrichi de CO2, les colonies retenues à l'examen direct sont isolées. L'identification biochimique a été faite en utilisant des galeries miniaturisées API20E et API20NE complétées dans certains cas par des galeries classiques. Sur l'ensemble de 120 prélèvements buccaux, 23 souches de Pasteurella ont été isolées. L'analyse statistique a montré une différence significative (p=0.0095) dans le portage de Pasteurella entre le chien et le chat. Le nombre de Pasteurella isolés chez le chien (n = 17) était trois fois plus que celui isolé chez le chat (n = 6). P. multocida et P. pneumotropica représentent respectivement 8% (5/60) et 13% (8/60) des isolements d'origine canine, 7% (4/60) et 2% (1/60) de ceux d'origine féline, alors que P. dagmatis n'a été isolé que chez le chien avec un taux de portage de 3% (2/60). Deux souches d'origine canine et une autre souche d'origine féline n'ont pu être classée. Les prélèvements effectués sur des blessures humaines, 03 souches de P. multocida (n=47) ont été identifiées, une souche après morsure canine et deux souches après morsure féline. L'étude de la sensibilité aux antibiotiques a montré que la majorité des souches sont sensibles à la plus part des antibiotiques testés.
Description: Bibliogr. ill. 156 p.
URI/URL: http://di.univ-blida.dz:8080/jspui/handle/123456789/5123
Collection(s) :Thèse de Magister

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