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Titre: Etude de quelques activités biologique d'une plante
Autre(s) titre(s): Cestrum parqui
Auteur(s): Nakkab, Selma
Mots-clés: Cestrum parqui
Extraits de feuilles
Enquête ethnobotanique
Date de publication: 2019
Editeur: Univ.-Blida1
Résumé: Cestrum parqui ; appelée communément ‘’Mesk elile’’ est une plante de la famille des Solanaceae ; une des familles les plus importantes dans la flore algérienne et les plus utilisées dans l’alimentation et par les thérapeutes traditionnels. L’enquête ethnobotanique menée sur terrain auprès de certains personnes, phytothérapeutes, et herboristes , nous ont permis de collecter des informations très importantes sur cette plante. La détermination préliminaire de la composition phytochimique des extraits de feuilles de polarité croissante (L’extrait éthanolique (EE-F), l’extrait étheropétrolique (EEP-F), et l’extrait aqueux (EA-F)) a permis de mettre en évidence la présence principalement des alcaloïdes, des polyphénols, des saponines, et des terpénoïdes. En outre, l’étude préliminaire de la toxicité aiguë in vivo, a montré que les trois extraits de feuilles ne sont pas toxiques, et aucun signe de toxicité évidente n’a été noté dans tous les lots suivis. L’évaluation pharmacologique in vivo a démontré que ces extraits possèdent des propriétés anti-inflammatoires importantes sur l’œdème des pattes des souris. L’EE-F à 400 ug/ml s’est révélé l’extrait le plus actif avec un taux de réduction important de 78.247% de l’œdème par rapport à l’EEP-E et l’EA-F. L’évaluation, in vitro, de l’activité antioxydante des extraits de feuilles a été réalisée par deux méthodes, à savoir : Le piégeage du radical DPPH, et le pouvoir réducteur des ions ferriques (FRAP). Ainsi, l’EA-F est le meilleur extrait qui a donné des CI50 de 0.967 et de 1.218 mg/ml pour la méthode de réduction de DPPH et celle de FRAP respectivement. Ces différents extraits ont été également soumis à un test in vitro pour leur éventuelle activité antibactérienne et antifongique. L’EEP-F est l’extrait C antibactérien le plus actif principalement sur les bactéries à Gram négatif. En revanche, l’EA-F s’est révélé l’extrait antifongique le plus efficace spécialement sur Candida albicans et Penicillium chrysogenum. Les résultats obtenus par l’étude de cytotoxicité prouvent que les extraits de feuilles sont faiblement cytotoxiques sur la lignée cellulaire monocytaire d’origine leucémiques ; les Thp1 ; avec des CC50 supérieures à 400 ug/ml par deux méthodes; l’EEP-F s’est montré d’une efficacité remarquable, et il a démontré des CC50 moins inférieures comparativement aux d’autres extraits (417.71 ug/ml par la méthode de l’inclusion au bleu de Trypan à 0.4%, et 432.11 ug/ml par la méthode colorimétrique du MTT). En fin, l’étude du pouvoir antileishmanien des extraits de feuilles par les tests de bleu de Trypan, et de MTT, a montré que l’EEP-F est beaucoup plus antileishmanien que l’EE-F avec des CI50 inférieures à 25 ug/ml, tandis que l’EAF s’est révélé inactif sur la forme promastigote des deux souches testées (L. major, et L. infantum).
Description: 201p. : ill. ; 30 cm.
URI/URL: http://di.univ-blida.dz:8080/jspui/handle/123456789/8907
Collection(s) :Thèse de Doctorat

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