Etudes des variations saisonnières de la production spermatique chez le bouc de race Arbia dans la région de Tiaret

Abstract

Notre étude a pour objectifs d’étudier les variations saisonnières de la production spermatique des boucs de race Arbia dans la région de Tiaret d’une part, et la possibilité de la conservation de la semence des boucs à une température de 5°c pour son utilisation dans l’insémination artificielle des chèvres après synchronisation des chaleurs. De ce fait, cette thèse comporte trois parties : La semence de trois boucs était récoltée, à l’aide d’un vagin artificiel, une fois par semaine pendant 14 mois. L’examen de la semence nous a permis d’évaluer les paramètres spermatiques, en l’occurrence, le volume, la concentration, la mobilité et la viabilité spermatiques et le pH de la semence. Le volume spermatique est élevé en automne (1,1 ± 0,39 ml) et faible au printemps (0,11 ± 0,14 ml). Egalement, la mobilité et la viabilité spermatiques sont élevées en été et en automne et faibles en hiver et au printemps. Au contraire des ces paramètres, la concentration spermatique est élevée en hiver et au printemps (7,87 ± 2,38 spz/ml et 7,61 ± 1,81 spz/ml, respectivement) et faible en été et en automne (6,64 ± 4,07 spz/ml et 6,4 ± 2,62 spz/ml, respectivement). Le pH spermatique fluctue au cours de l’année entre 6,8 ± 0,2 et 6,65 ± 0,15. L’analyse statistique de ces résultats montre qu’il existe une corrélation positive entre le volume spermatique, la motilité, la viabilité et le pH spermatiques. Cette corrélation est hautement significative entre le volume et la viabilité spermatique (r = 0,98; p = 0,0148). Par contre, la concentration spermatique est corrélée négativement avec le volume, la mobilité et la viabilité spermatiques et positivement avec le pH de la semence, mais cette corrélation n’est, en aucun cas, significative (p > 0,05). Nous avons essayé de conserver la semence des boucs de race Arbia en vue de son utilisation pour une éventuelle insémination artificielle. Huit éjaculas ont été dilués dans un dilueur à base de Tris – jaune d’œuf – acide citrique à trois concentrations différentes du jaune d’œuf, et conservés à 5°c pendant 48 heures. La mobilité des spermatozoïdes diminue en fonction du temps de conservation pour les différents milieux utilisés. Pour les éjaculas non lavés, la moyenne du pourcentage des spermatozoïdes mobiles est plus élevée que celle des éjaculas ayant subi un lavage préalable à leur dilution. L’analyse statistique des résultats enregistrés montre que le temps de conservation et le lavage de la semence ont une influence significative (p 5 ng/ml). Cependant, ce taux est de 20%, déterminé par un examen échographique à 35 j de la date d’insémination artificielle. La mortalité embryonnaire, le moment d’insémination et l’état de la semence peuvent expliquer cette baisse du taux de conception. Les boucs de race Arbia manifestent des variations saisonnières de leur production spermatique au cours de l’année. L’été et surtout l’automne sont les saisons de la production d’une semence de bonne qualité. La semence de ces boucs peut être diluée dans des milieux à base de jaune d’œuf, conservée et utilisée pour l’insémination artificielle des chèvres qui a donné des résultats motivants. Notre étude a pour objectifs d’étudier les variations saisonnières de la production spermatique des boucs de race Arbia dans la région de Tiaret d’une part, et la possibilité de la conservation de la semence des boucs à une température de 5°c pour son utilisation dans l’insémination artificielle des chèvres après synchronisation des chaleurs. De ce fait, cette thèse comporte trois parties : La semence de trois boucs était récoltée, à l’aide d’un vagin artificiel, une fois par semaine pendant 14 mois. L’examen de la semence nous a permis d’évaluer les paramètres spermatiques, en l’occurrence, le volume, la concentration, la mobilité et la viabilité