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Titre: Caractérisation cliniques, histologiques et moléculaires du cancer du sein chez la femme jeune
Auteur(s): Caid, Nacera
Mots-clés: Femme jeune
Facteurs de risque
Date de publication: 2017
Editeur: univ-blida1
Résumé: Le cancer de sein chez la femme jeune est en constante augmentation, ce travail a consisté à décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, histologiques, immunohistochimiques et moléculaires du cancer du sein chez la femme jeune âgée de moins de 40 ans (période de recrutement 2 ans allant du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2015) et s’est déroulée au service d’oncologie médicale de l’EHS en LCC Blida. Nous avons recensé 151 patientes jeunes de moins de 40 ans, et nous avons comparé les différentes données aux résultats de la littérature. La fréquence du cancer du sein chez la femme jeune de moins de 40 ans était de 16.7%, l’âge moyen des patientes était de 32.4 ans, L’âge moyen à la puberté était de 12,97 ans, L’âge moyen à la première grossesse menée à terme était de 24,87ans, la nulliparité et la pauciparité étaient prédominantes (76%), la notion de prise de contraceptifs oraux était de 50%. 70% avaient un antécédent familial de cancer, et 40% avaient un antécédent de cancer du sein avec au 1er degré 44%. Le calcul du score Eisinger était supérieur ou égale à cinq dans 37% des cas. Selon la classification OMS 29% des cas étaient obèses, il s’agit d’une obésité de type androïde dans 63% des cas. Les principaux facteurs associés au développement du cancer du sein de la femme jeune seraient surtout le statut hormonal et reproductif. L’autopalpation d’un nodule était prédominante (89%), avec un délai moyen de consultation de quatre semaines. Les tumeurs classées T2 étaient les plus fréquentes (61%) suivies des tumeurs T3 (17%), l’envahissement ganglionnaire présent dans 53%. 17% des cas présentaient des métastases synchrones, avec prédominance des localisations osseuses (45%). Sur le plan anatomo-pathologique, le carcinome infiltrant de type non spécifique a été le plus fréquent (84% des cas), avec prédominance de grade SBR II III (74% - 21%). Les emboles vasculaires étaient présents dans 36%, avec le carcinome in-situ 28% des cas et maladie fibro-kystique 11%des cas. Les récepteurs hormonaux étaient négatifs dans 25% des cas, la tumeur du sein surexprimant HER2 dans 23%, et le Ki 67> 14% dans 81% des cas, elle était Triple négative dans 20% des cas, éléments de mauvais pronostic. La mutation génétique (BRCA1-BRCA2) était de 39% (7/18), deux mutations parmi les sept identifiées sont nouvelles, elles n’ont pas été décrites dans la littérature, elles ont concerné le gène BRCA1, ce taux de mutations génétiques dans notre série est au-dessus de celui de l’Europe et de l’Amérique. Une corrélation positive retrouvée entre les données cliniques, Immunohistochimiques, alimentaires et le score INSERM, qui reflète la probabilité élevée d’avoir des mutations génétiques BRCA1 –BRCA2. En perspective, il est important d’élargir cette étude épidémiologique, et surtout l’étude génétique à travers les consultations d’oncogénétique et la mise en place de laboratoires d’oncogénétique. Ces résultats requièrent une attention particulière sur le plan du diagnostic précoce et même pré-symptomatique et préventif dans la prise en charge des patientes et des familles à prédisposition héréditaire.
Description: Bibliogr. ill. 191 p.
URI/URL: http://di.univ-blida.dz:8080/jspui/handle/123456789/9465
Collection(s) :Thèse de Doctorat

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