Résumé:
biochimiquement sur le tissu rénal des lapins mâles exposés à l’ivermectine (IVM). Vingt lapins mâles ont été répartis en quatre groupes de cinq : groupe I témoin, groupe II a reçu IVM (10 mg/kg/ de poids corporel), le group III a reçu IVM et co-administré avec la vitamine C (200mg/kg/poids de l’animal) par gavage, et le dernier groupe a reçu IVM et la vitamine C en aliment supplémenté pendant 21 jours de traitement. Nos résultats montrent chez les traités par IVM quelques troubles de comportements, une diminution du poids corporel et une perturbation de la consommation d’eau et de l’aliment comparativement aux témoins et les co-administrés par la vitamine C. Les résultats du bilan rénal ont révélé une augmentation significative (p.0,05) des teneurs sériques en urée, créatinine et acide urique témoignant d’une atteinte des fonctions rénales, aussi bien qu’une diminution du poids des reins. L’examen histologique a révélé une altération dans l’architecture du parenchyme rénal, à savoir une dilatation des tubes rénaux et les vaisseaux sanguins, congestion vasculaire et infiltrat inflammatoire et d’autres lésions ont été observés chez le groupe traité par IVM, comparativement aux témoins et les groupes co-administrés par la vitamine C où ces derniers n’ont pas présentés des effets indésirables. Cependant un retour à un état normal remarqué histologiquement et biochimiquement ce qui explique que la vitamine C avait un effet protecteur dans la régression des lésions histologiques et aux effets toxiques de l'ivermectine. A l’issus de ces résultats, il s’avère que la vitamine C a un effet protecteur contre les dommages causés par le traitement d’ivermectine sur l’évolution pondérale, les paramètres biochimiques et le parenchyme rénal.
