Résumé:
Le bassin méditerranéen est une région potentielle pour la culture de la luzerne pérenne (Medicago sativa L.). Toutefois, le maintien de la diversité génétique de cette espèce permet l'adaptation au changement de l'environnement, au changement climatique ou à la présence de ravageurs et de maladies.
Cette recherche vise essentiellement l'évaluation de la diversité intra-cultivars de la luzerne pérenne du basin méditerranéen. Dans ce contexte, on a utilisé six marqueurs microsatellites et 16 Cultivars de luzerne en provenance de l'Algérie, France, Italie, Tunisie, Maroc, Australie et USA, chacune est représentée par trente (30) individus. Le nombre d'allèles et la fréquence théorique des hétérozygotes ont été calculés pour évaluer la diversité intra-cultivars. FIS a été calculé pour tester si les cultivars sont a l'équilibre. La structuration des cultivars a été analysée par le calcul de l'indice FST.
Les résultats ont montré que La diversité génétique intra-cultivars était assez large chez toutes les cultivars qui apparaissent à l'équilibre. Le FST Global était significatif mais très bas (0.016). Trois (03) groupes ont été identifiés. Le premier groupe était composé, seulement, par le cultivar Gabes, le deuxième groupe était composé de trois (03) cultivars en provenance de l'Afrique du Nord, deux (02) cultivars d'origine Australiennes, un (01) cultivar d'origine Américaine et un (01) cultivar d'origine Européenne. Quant au troisième groupe, il est composé de six (06) cultivars d'origine Européennes, un (01) cultivar d'origine Marocaine et un (01) cultivar d'origine Américaine. Ceci pourrait être expliqué par les nombreux écoulements de gènes à partir des cultivars tels que les échanges de graines ou les flux de pollen. La biologie reproductrice (allogamie) et la génétique (autotétraploïde) favorisent l'entretien de la grande diversité intra-cultivars.