Résumé:
Le cancer du col utérin reste une cause importante de décès chez la femme dans les pays en voie de développement en raison principalement de l’échec à mettre en place un programme effectif de détection des lésions précancéreuses par frottis cervical.
Notre étude à été réalisée au niveau de laboratoire herpes virus - papillomavirus et autres de l’Institut Pasteur d’Alger –département de virologie, annexe sidi Fredj durant une période de 6 mois, sur 226 échantillons de patientes présentant :
Des lésions précancéreuses (173 cas), un cancer cervical (28 cas) et celles ne présentant aucune infection du col (25 cas) (témoin).
Dans le cadre de ce travail nous avons utilisée 3 méthodes pour la détection et le génotypage du papillomavirus : les méthodes Hybride Capture II, Amplicor Roche, LINEAR ARRAY HPV Genotyping Test de Roche.
La prévalence du HPV par le test PCR Amplicor est de 5,7% des cas des lésions précancéreuses et 80% dans les lésions cancéreuses.
Le génotype prédominant par le test Linear array Genotyping est le HPV 16 caractérisant la majorité des cancers (41% dans les carcinomes épidermoîdes et
66% dans les adénocarcinomes) tandis que Le couple HPV16 /HPV18 ont est détectés dans 70% des cas de cancer cervical.
La durée de la prise des contraceptifs oraux favorise l’évolution du cancer du col de l’utérus chez les femmes HPV positifs de ce fait les femmes prenant une contraception orale sur une longue durée (> 5 ans) 83.3% que chez les femmes prenant une contraception orale sur période plus courte (< 5ans) 16.7%.