Résumé:
La transplantation rénale occupe une place particulière parmi les différentes modalités
de traitement de l’insuffisance rénale chronique terminale car elle est non seulement la plus
efficace sur le plan médical, mais aussi la moins coûteuse, donc la plus efficiente.
Les infections urinaires chez les greffés représentent un problème de santé
particulièrement important en raison de leur fréquence et de leur morbidité à cause de
l’immunosuppresseur.
L'objectif de ce travail est de déterminer la fréquence de ces infections chez les greffés
rénaux ainsi que les agents étiologiques qui les causant.
L’examen cytobactériologique des urines (ECBU), tests biochimiques et
antibiogrammes a été effectué au laboratoire du CHU Mustapha Bacha à Alger et a porté sur
l’analyse d’un échantillon de 111 prélèvements dans l’étude rétrospective et 122 prélèvements
dans l’étude prospective, sur des patients hospitalisés ou externes, d’âge et de sexes différents.
Les infections urinaires prédominent chez le sexe féminin avec un taux de 67 et 70 %
dans les deux études. L’ECBU a permis de déceler 27 cas positifs avec la dominance du
germe E.coli (40%) suivi par Klebsiella pneumonia et Pseudomonase aeruginosa dans le
pourcentage 15% pour les deux bactéries dans l’étude rétrospective, 30 et 10 % dans l’étude
prospective.
Les résultats de l’antibiorésistance étaient très variables d’un germe à un autre, les
Entérobactéries présentent une résistance plus élevés à l’ampicilline de 94 et 84 % dans
l’étude rétrospective et prospective respectivement.
L’infection urinaire est élevée lors des 6 premier mois qui suivent la transplantation de
greffe rénale avec un pourcentage de 84 et 35 % des infections urinaires, lorsque le traitement
immunosuppresseur est maximal.