Résumé:
En 1984, JEYENDRAN et ses collaborateur ont mis en évidence pour la première
fois le test de gonflement hypo-Osmotique (HOSt) du spermatozoïde humain afin
d’évaluer l’intégrité et la fonctionnalité de la membrane plasmique flagellaire.
En 1993, ENGLAND et PLUMMER ont adapté ce test avec succès au sperme canin
en faisant incuber les spermatozoïdes pendant 60mn à 37°C dans une solution de
100mOsmol (Protocole de référence).
Cependant, ce temps d’incubation ainsi que la préparation au laboratoire d’une
solution hypo-osmotique ont constitué une contrainte pratique ayant empêché
d’intégrer ce test dans le spermogramme de routine.
Notre travail a pour objectif de réduire la durée d’incubation du test en faisant varier
simultanément les deux paramètres étudiés à savoir le temps d’incubation (0mn,
15mn, 30mn, 45mn , 60mn) ainsi que l’osmolarité de la solution hypo-osmotique
(00mOsmol, 50mOsmol, 100mOsmol, 150mOsmol).
Pour cela, nous avons collecté treize (13) éjaculats à partir de 5 chiens adultes de
diverses races, en bonne santé et de fertilité confirmée.
Nos résultats suggèrent que le temps d’incubation pourrait être réduit à 30 min dans
une solution de 50mOsmol sans différence avec le protocole de référence.
