Résumé:
La satisfaction des besoins de notre population en nourriture (viande et lait) et en laine exige une meilleure exploitation de nos élevages ovins. La bonne exploitation repose sur l’actualisation et le renforcement des techniques d’élevages qui permettent l‘amélioration de la production de nos élevages tout en réduisant les pertes qui peuvent survenir à leur niveau et l’organisation des travaux suite à une bonne planification. Parmi ces techniques on trouve la technique de contrôle des paramètres de reproduction (fertilité, prolificité, fécondité) par la PMSG et la technique d’induction de l’agnelage.
Pour voir l’effet de la stimulation ovarienne par la PMSG sur les paramètres de reproduction (fertilité, prolificité, fécondité), nous avons fait une étude sur 95 brebis de race Ouled Djellal réparties en 05 lots dont le lot témoin et qui comprend la stimulation ovarienne à la fin des traitement de progestagène par des doses différentes de PMSG (0, 300, 400, 500 et 600 UI) puis la lutte libre contrôlée. Les résultats obtenus révèlent que la dose de 500 UI a permet l’obtention un bon effet de stimulation ovarienne dont nous avons enregistré 75±10% de fertilité, 130±11,55% de fécondité et en fin 175±20,41% de prolificité.
Afin de déterminer les moyens pharmacologiques efficaces pour la maîtrise de l’induction de l’agnelage, nous avons utilisé 3 produits différents (La dexaméthasone, Le benzoate d’oestradiol, Le luprostiol) sur 80 brebis gestantes au 145 ème jour issues de la première étude. Ces brebis ont été réparties en 4 lots de 20 brebis dont le lot I a été pris comme lot témoin, lot II a été traité par la dexaméthasone à la dose de 16 mg en IM, le lot. II a été traité par 5 mg de benzoate d’oestradiol en IM et le lot IV par le luprostiol à la dose de 15 mg en IM. Les résultats obtenus ont révélé la dexaméthasone et le benzoate d’oestradiol ont réduit la durée de gestation (43,45±17 h et 28,95±4,66 h respectivement) cependant nous n’avons pas enregistré d’effet pour le luprostiol (146,95±39,98 h vs 124,75± pour le lot témoin). Tous les traitements n’ont pas présenté des effets indésirables sur les brebis et leurs progénitures sauf quelques retards d’expulsion des délivres avec le benzoate d’oestradiol.