Résumé:
La césarienne est un acte obstétrical qui sauve la mère et l’enfant quand un problème s’oppose au déroulement naturel de l’accouchement. Cependant, la fréquence de cet acte ne cesse d’augmenter pour des raisons non établies encore. Le but de ce travail est d’essayer de déterminer la fréquence de césarienne ainsi que les facteurs qui peuvent orienter le choix de la modalité d’accouchement dans un centre hospitalier (CHU-Blida, Unité Hassiba Ben Bouali) sur une période de deux mois. Les résultats de cette étude montrent que 427 femmes, parmi 1002 d’accouchements dans cette période, ont accouché par césarienne, donnant une fréquence de 42%. Les facteurs qui ont été le plus indiqués dans cet acte sont : la présence de cicatrice utérine, de HTA, de diabète et la macrosomie. Les femmes ayant un IMC faibles (<18) ont été les plus admises pour une césarienne, comparées aux autres classes (IMC>18). Les femmes paucipares ont été également les plus admises à la césarienne. Pour ce qui est de la fertilité secondaire, quelques cas ont été rencontrés mais le taux générale demeure faible (4%). En conclusion, il ressort que le choix de la modalité d’accouchement n’est pas lié en premier lieu à une cause fœtale (macrosomie, gestation gémellaire), mais plutôt à des causes maternelles, en particulier la présence de cicatrices utérines, d’HTA ou de diabète