Résumé:
L’exercice de la médecine vétérinaire confronte quotidiennement le praticien aux maladies
parasitaires, que ce soit chez les animaux de compagnie ou de rente. Les oiseaux, et plus
particulièrement les volailles, ne sont pas épargnés. Les ectoparasites ont souvent des impacts
facilement visibles extérieurement, notamment car l’animal se démange. Des croûtes ou des
zones déplumées sont ainsi repérables très rapidement.
de nombreux ectoparasites sont susceptibles d’être trouvés sur les oiseaux et se révèlent plus
ou moins pathogènes : acariens, insectes, diptères. On s’intéressera ici aux insectes, et plus
particulièrement aux poux (ordre des Phtiraptères) et poux rouge (ou faux poux). L’étude de
ces parasites ne peut se faire sans une étude de leur biologie. Les poux représentent en effet un
cas particulier d'adaptation au parasitisme permanent, leur cycle étant réalisé entièrement sur
la surface du corps de l’hôte. Il en résulte notamment l’établissement d’une spécificité d’hôte
plus marquée que dans le cas de n’importe quel autre insecte parasite . L’identification précise
des poux est un préalable indispensable à la poursuite d’une étude. Le travail réalisé ici consiste
en la réalisation d’une clef de diagnose des espèces de poux décrites sur la poule domestique
Gallus gallus domesticus, par une étude bibliographique générale des poux aviaires en
considérant leur place dans la systématique, leur biologie et leurs impacts sur les volailles
domestiques. La présence permanente de ces parasites du poulet, liée au mode traditionnel de
l’élevage pratiqué, nécessite la mise en œuvre de mesures de lutte associant des traitements
antiparasitaires des oiseaux à l’amélioration de l’hygiène de l’habitat et à la qualité de
l’alimentation.