Résumé:
L’architecture ksourienne d’aujourd’hui représente un patrimoine prestigieux de haute
valeur, elle est le témoignage d'un génie local traduisant la capacité de leurs occupants à
s'adapter dans un milieu extrêmement difficile. Malheureusement cette composante essentielle
de notre identité est très altérée de nos jours, ce patrimoine subit un dépeuplement sans cesse
causant sa dégradation et accélérant son dépérissement.
Le ksar d’Aghlad constitue, à ce titre, un cas très représentatif de ce phénomène. Celuici
recèle un potentiel patrimonial particulier du fait qu’il s’agisse d'unités d’habitation
représentatives d'un mode primitif d'habitat groupé oasien (aghem), abandonnées et dont la
l'interprétation architecturale et archéologique est intéressante à plus d’un titre.
Le présent travail va aborder le thème de la revitalisation et la mise en valeur de
l’ensemble historique d’Aghlad, et touchera du doigt la question de la revitalisation (maintien
du caractère archéologique du site) et celle de la réhabilitation (réutilisation des composants
morphologiques) de cet ensemble patrimonial non classé. Ceci, dans le sens d'une recherche
d'un équilibre entre : l’intégration d’une adéquate animation urbaine et le maintien des
spécificités du lieu et des activités liées au milieu oasien.
L'option d'intervention dans le cadre de notre investigation sera orientée vers la
revitalisation du ksar d’Aghlad. En effet, nous encourageons la préservation et la sauvegarde
de cet ensemble archéologique par un plan de protection, en complément à ça nous allons
élaborer un projet d’aménagement urbain englobant l'ensemble de notre aire d’intervention.
Enfin nous procéderons à la projection d’un village touristique ancré dans la structure
territoriale de l'aire d'étude et puisant ses fondements les caractéristiques architectoniques
locales, dans le strict respect de l'authenticité du site et de ses valeurs fondamentales.
