Résumé:
Le naphtalène, polluant organique fortement détecté dans les eaux marines vu sa large utilisation et ses propriétés (solubilité, coefficient de partage octanol/ eau KOW ) présente un risque sanitaire par sa consommation directe ou par la chaine trophique (bioaccumulation), il est classé comme une substance toxique et mutagène. A cet effet, la présente étude traite une voie d’élimination microbienne en utilisant une souche K1C à fort potentiel de dégradation, elle est isolée à partir d’un sol de Hassi Messaoud anciennement contaminé par le pétrole brut. Les résultats préliminaires obtenus ont révélé l’utilisation du naphtalène par cette souche comme seule source de carbone et d’énergie avec une concentration de 0.5 g l-1 au bout d’une semaine d’incubation. En outre, la culture bactérienne tolère concentration de 0.5 g l-1 au bout d’une semaine d’incubation. En outre, la culture bactérienne tolère des concentrations supérieures à 3 g l-1 Par ailleurs, les conditions optimales d’une bonne dégradation du naphtalène sont : pH 7, 2% de la salinité et 5% d’inocula tandis que la présence d’une deuxième source de carbone ralentie la cinétique de la dégradation. Par contre, l’ajout de Tween 80 inhibe la dégradation comparativement aux d’autres tensio- actifs (SDS, CTAB). La souche K1C dégrade le naphtalène par des enzymes extracellulaire et le test d’émulsification montre que la bactérie produit un biosurfactant. Les analyses par FTIR ainsi que le suivi du changement du pH de milieu de culture montrent que le mécanisme de dégradation du naphtalène ressemble au ceux trouvés par plusieurs auteurs en produisant l’acide salicylique et le catéchol qui ont été proposés comme métabolites de ce type de dégradation.
