Résumé:
Notre travail sur terrain, nous a permis de constater que les situations de
dépérissement apparaissent et évoluent selon deux cas : un dépérissement
foudroyant et un dépérissement progressif. Nous avons noté une moyenne
générale du taux d’infection de 42% dont 13.17% représente le dépérissement des extrémités des rameaux (classe 1), 8.68 % de dépérissement partiel (classe 2), 1.93% de dépérissement total (classe 3) et 18.18% d’arbres arrachés (classe 4). Nous avons enregistré aussi une valeur moyenne de la classe du dépérissement de 2,60 et une incidence moyenne de 27.26%.
D’après les résultats des isolements fongiques effectués à partir du bois
des arbres dépéris, il a été noté la dominance très apparente des isolats de
Botryosphaeriaceae (48.89%) suivi par Fusarium et Phoma avec une fréquence de 15.56%. Les autres agents fongiques ont été retrouvés avec des fréquences plus faibles, Eutypa 8.89% puis Alternaria 6.67% et Colletotrichum 4.44%. Nous avons démontré aussi le potentiel pathogénique des espèces des Botryosphaeriacées et des Fusarium.
A cet effet, les résultats d’isolement et de pathogénicité confirment
l’implication direct des espèces de Fusarium comme cause de dépérissement et la contribution des espèces des Botryosphaeriacées autant que pathogènes secondaires aggravant la situation, surtout avec la présence des espèces d’Eutypa, d’Alternaria et des acervules de Colletotrichum, qui sont souvent associés aux pycnides de Phoma.