Résumé:
Le point de départ de ce travail a été le constat établi par des enseignants et faisant état de l’incohérence des écrits produits par les étudiants en 1ère année de licence de français. Notre recherche avait pour objectif de déterminer les causes qui ont amené ces enseignants à émettre ce jugement de cohérence afin d’y remédier.
Notre démarche a été la suivante:
Nous nous sommes d’abord posé la question qui consistait à chercher à
connaître les raisons qui ont amené les enseignants à porter ce jugement sur les productions écrites de leurs apprenants. Suite à ce questionnement, nous avons émis plusieurs hypothèses pouvant expliquer ce jugement de cohérence qui témoignait d’un défaut de communication entre enseignant et apprenants ou plus précisément entre enseignant et textes d’apprenants. Nous en avons retenu trois. La première hypothèse consistait à imputer ce défaut de communication à l’inadéquation des textes produits à la consigne d’écriture. La deuxième hypothèse découlait du raisonnement consistant à dire que puisque tout jugement est évaluatif et que toute évaluation répond à une norme, le jugement de cohérence dont il est question,
résulterait de la non conformité des productions écrites à cette norme. Notre dernière hypothèse consistait à dire que vu le caractère général du jugement, ce dernier pourrait résulter d’un problème rédactionnel autre que ceux ciblés dans nos précédentes hypothèses et qui aurait comme caractéristique première d’être commun à tous les étudiants sinon à une majorité d’entre eux.
Nous avons ensuite élaboré un modèle théorique dont la finalité était de nous fournir les outils d’analyse qui nous permettraient de vérifier nos hypothèses.
Après avoir défini nos outils d’analyse, nous avons confronté les écrits produits par les étudiants de 1ère année de licence de français à ces derniers.
