Résumé:
Les lésions précurseurs du cancer infiltrant du col utérin débute généralement à la jonction
entre les muqueuses malpighiennes et glandulaires. Le Papillomavirus humain (HPV) est
l’agent étiologique principal du cancer du col de l’utérus qui est un véritable problème de
santé publique en Algérie, où il occupe la deuxième classe des cancers ciblant la population
féminine. L’objectif principal de ce travail était de déterminer les différents aspects
cytologiques et nucléaires des lésions pré-néoplasiques et néoplasiques du col en utilisant des
matériels biologiques et non biologiques, en appliquant différentes techniques.
Notre étude nous a permis de déterminer les différentes modifications morphologiques
survenues au niveau des cellules et noyaux, selon chaque lésion du cancer du col utérin,
chacune de ces dernières subi des changements cytogénétiques spécifiques (noyau légèrement
augmenté de taille ou volumineux, contours irréguliers, rapport nucleocytoplasmique N/C
augmenté…). Il a aussi été constaté que cette pathologie est fréquente chez les femmes de la
tranche d’âge de 30 à 60 ans. Au terme de nôtre étude, il paraît clairement que le frottis
conventionnel reste le test de référence utilisé dans les campagnes de dépistage de masse de
cancer du col utérin
Description:
52 p., ill., cd-rom, 30 cm
