Résumé:
L’homme s’intéresse aux plantes depuis toujours pour but de résoudre leurs problèmes de santé. Elles forment la base de la médecine traditionnelle grâce à leur richesse en métabolites secondaires utilisées comme composés actifs. Selon l’organisation mondiale de la santé, près de 80% des populations dépendent de la médecine traditionnelle pour des soins de santé primaire (Ventrella et Marinho, 2008; Ladoh et al., 2014).
Le recours à la médecine traditionnelle est due à diverses raisons comme par exemple : le coût des plantes médicinales qui est faible par rapport aux médicaments conventionnels, la disponibilité de ces plantes surtout dans les régions les plus éloignées et au sein des populations les moins favorisées, les effets secondaires indésirables des médicaments, l’envie de consommer « bio » et ces effets bénéfiques sur la santé, l’existence des maladies pour lesquelles il n’y a pas de traitement pharmaceutique efficace (Zenasni, 2014).
Parmi ces plantes, on a le genre Citrus appartenant à la famille des Rutaceae, est l’une des cultures les plus largement cultivées dans le monde surtout dans les climats tropicaux el les régions tempérés. Elles sont très riches en composés actifs (polyphénols, flavonoïdes, tanins, alcaloïdes, les huiles essentielles…etc) (Chutia et al., 2009; Kamal et al., 2011).
Actuellement, les huiles essentielles des plantes aromatiques possèdent un atout considérable et jouissent d’une popularité grâce à la découverte progressive de leurs propriétés médicinales: antibactériennes, anti inflammatoires, antiseptiques, antivirales, antifongiques, antioxydantes, anti-tumoral, insecticides, insectifuges…etc, ainsi que leurs utilisations dans d'autres domaines d'intérêt économique tels que la cosmétique, la
parfumerie, l’aromathérapie et l’agroalimentaire (Choi et al., 2000; Zenasni, 2014). L’écorce des Citrus est l’une des parties de la plante riche en métabolites secondaires, tels que les huiles essentielles qui sont étudiées pour ces composés actifs
