Résumé:
Les grands ongulés font l’objet de nombreuses études, mais le cerf de Berbérie est par contre peu connu. Peu d’études ont été réalisées sur le régime alimentaire de l’espèce dans son aire naturelle dans la réserve de Beni Salah à Guelma (Burthey, 1991) et dans l’Akfadou (Khammes, 2014) et sur le suivi de la dynamique de la population réintroduite dans le massif de l’Akfadou dans la wilaya de Bejaia
(Fenni et Braouni, 2017).
Le cerf de Berbérie, Cervus elaphus barbarus, animal endémique de l'Afrique du nord est le descendant des élaphes découverts dans les gisements de pléistocène moyen de la Tunisie et de l’Algérie. Il semble s’être introduit dans le nord Africain par l’isthme qui reliait la Sicile à la Tunisie puisque aucun gisement fossile de cerf de Berbérie n’a été découvert à l’ouest de Tlemcen.
Au quaternaire, l’aire de maximale de répartition du cerf de Berbérie s’est étendue du Maroc jusqu’à la
Tunisie, de la côte jusqu’à l’Atlas saharien. Il a même existé des populations au sud du Sahara lorsque les conditions pluviométriques l’ont permis. La régression de la zone d’extension du cerf est liée à la disparition de son biotope (sécheresse, incendies et défrichement), au braconnage (chasse excessive) et au dérangement (pastoralisme). Actuellement, il se rencontre dans les forêts de chêne liège et chêne
zéen des régions frontalières Algéro-Tunisiennes, il figure parmi les espèces protégées d’Algérie et de Tunisie, il est classé sur la liste rouge des espèces à risque par l'Union Internationale de la Conservation de la Nature.
Description:
50 p., ill., cd-rom, 30 cm