Résumé:
Le présent travail réalisé dans la région de Tipaza porte sur l’étude de l’arthropodofaune de
l’olivier à partir de deux méthodes d’échantillonnage (pots Barber et pièges jaunes). Cette
étude s’est étalée de mars à mai 2019. L’inventaire global fait état de 178 espèces réparties
entre 8 classes, 25 ordres et 109 familles. Dans les pots Barber, 87 espèces réparties en 8
classes, 18 ordres et 56 familles sont recensées. La classe des Insectes est la mieux
représentée avec 6 ordres et 35 familles. Ce sont les Hyménoptères qui dominent (94,2%)
suivie par les Coléoptères (2,3%) et les Diptères (2,1%). Dans les pièges jaunes, 125 espèces
regroupées en 4 classes, 16 ordres et 81 familles sont rencontrées. Les Insectes sont
majoritaires aussi avec 10 ordres et 73 familles. L’ordre des Diptères est bien représenté
(35,7%), suivi par les Hymnoptères (17,7%), les Psocoptères (14%), les Hemiptères (13%), et
les Coléoptères (12,4 %).
Les richesses totales les plus élevées sont remarquées au mois de mai avec 274 espèces dans
les pièges jaunes et 121 espèces dans les pots Barber. Les valeurs des richesses moyennes les
plus élevées dans les pots Barber, sont signalées en avril (2,8 espèces) et en mai (7,6 espèces).
Pour les pièges jaunes, c’est aussi au mois de mai avec 3,4 espèces. Le calcul des abondances
relatives montre que Tapinoma magnum est l’espèce la plus abondante (94%) en mai dans
les pots Barber. Dans les pièges jaunes, il s’agit de Caecilus sp. (47,8%) en avril. Les valeurs
des fréquences d’occurrence prouvent que les espèces accessoires sont les plus représentées
avec 67 espèces dans les pots Barber et 104 espèces dans les pièges jaunes. Les espèces
régulières viennent en second lieu avec 14 espèces dans les pots Barber et 19 espèces dans les
pièges jaunes et enfin les espèces omniprésentes avec 6 espèces pour chaque méthode.
Les valeurs de l’indice de Shannon-Weaver (H’) les plus élevées dans les pots Barber, sont
enregistrées en avril (3 bits), les plus faibles en mai (0,9 bits). Concernant les pièges jaunes,
cet indice est élevé en mars et mai (5 bits) et (3,8 bits) en avril. Les valeurs de L’équitabilité
(E) calculées à partir des résultats obtenus par les deux méthodes d’échantillonnage prouvent
que les espèces inventoriées dans la station de Bourkika sont équitablement réparties.
L’analyse factorielle des correspondances appliquée aux espèces inventoriées dans les pots
Barber et les pièges jaunes montre la présence de 6 groupements dans les pots Barber contre 5
groupements dans les pièges jaunes.
Description:
50 p., ill., cd-rom, 30 cm