Résumé:
Depuis toujours, l’occupation du sol est en évolution, et chaque époque de croissance
démographique s’est traduite par une extension des villes et des villages, voire par la création
de nouveaux noyaux urbanisés, d’ailleurs les villes sahariennes algériennes et a l’instar de la
ville de Timimoune sont les plus grands exemples.
Ces villes présentes un disfonctionnement engendrant du conflit crée entre les noyaux
historiques et les nouvelles urbanisations. Ainsi l’obligation de rependre aux besoins sociaux
de la population n’a fait que la création de nouveaux établissements, certes des nouveaux tissus
urbains engendrant ainsi le délaissement des centres anciens.
Par conséquent les villes sahariennes aujourd’hui présentent une morphologie urbaine
fragmentée en plusieurs tissus avec des zones urbaines dévitalisées. L’intervention sur le champ
culturel de ces villes peut être bénéfique, avec le nouveau concept des quartiers culturels élaboré
dans plusieurs pays en Europe et l’Amérique du nord, d’abord pour les richesses patrimoniales
que les villes sahariennes englobent, mais aussi le grand rôle que joue la culture sur la ville
toutes en préservent son identité culturelle et traditionnelle.