Résumé:
Les avortements chez les bovins sont responsables d’apparition de divers problèmes majeures, avec une importance sanitaire (zoonoses) et économique (perte de veau, lait, vache et frais du vétérinaire). Les avortements ont des étiologies très variées : avortements non infectieux (mécaniques et alimentaires), et avortements infectieux (parasitaires, viraux, bactériens). À cet effet, notre étude s’est inscrite dans le cadre d’une enquête destinée aux 54 vétérinaires praticiens privés exerçant dans la wilaya de TIZI OUZOU, dont le but est d’avoir un constat sur la conduite à tenir lors de la survenue de cas d’avortements. Les résultats obtenus montrent que le diagnostic étiologique des avortements chez les bovins est difficile pour différentes raisons : la pluralité des agents abortifs, le prix élevé des analyses de laboratoire et les résultats qui sont souvent décevants. Ainsi le vétérinaire praticien joue un rôle primordial dans la mise en oeuvre de la démarche du diagnostic notamment le choix du traitement à appliquer sur la vache avortée et la démarche pour le reste des femelles du troupeau. Généralement, le traitement effectué sur la vache avortée est basé surtout sur les antibiotiques à large spectre, des associations entre les antibiotiques, un antibiotique local sous forme d’oblet gynécologique, des anti-inflammatoires stéroïdiens (AIS) et des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). La meilleure conduite pour le reste des femelles du troupeau est le dépistage des maladies infectieuses avec une alimentation bien calculée et équilibrée.
