Stratégies d’adaptation de deux écotypes d’Atriplex halimus L. au stress hydrique

Abstract

Dans le monde, chaque année de grandes parcelles perdent leur valeur agricole à cause de la sécheresse, l’érosion et la salinité. La sécheresse constitue un traumatisme majeur limitant la croissance et développement des végétaux. Ce phénomène oriente la plante vers sa disparition ou à déclencher des mécanismes de défense lui permettant de tolérer ou de résister au stress. La recherche des plantes plus adaptées à la sécheresse est un enjeu fondamental pour l’agriculture. Les halophytes possèdent un rôle important elles présentent une solution moins coûteuse et sont aussi écologiques pour la restitution de la valeur agronomique des sols considérés comme perdus par la sécheresse et la salinité. Elles ont une grande souplesse aux stress abiotiques et sont également évalues pour leur usage écologique et fourragère. L’Atriplex halimus L. est une espèce xéro-halophyte répandue dans le bassin méditerranéen. Notre travail de recherche nous a permis d’identifier des différentes stratégies physiologiques et biochimiques d’adaptation de deux écotypes d’Atriplex halimus L. différent par leur habitat. Un stress hydrique simulé par le polyéthylène glycol (PEG-6000) à différentes concentrations (10 ; 15 et 20%) dans des conditions semi-contrôlés en système hydroponique a été réalisé. L’analyse du comportement des plantules face au stress hydrique montre que ces dernières lorsqu’elles subissent un stress pendant 5 jours, les résultats varient selon l’intensité du stress. Une accumulation des osmorégulateurs (proline et sucres solubles) a été vérifiée chez cette espèce pour les deux écotypes. Les teneurs en pigments chlorophylliens également dépendent de l’intensité du stress appliqué, mais ces dernières ont connu une variation selon l’écotype et l’intensité du stress. L’écotype de Tamanrasset présente les meilleurs résultats face au stress hydrique avec 2,35mg/g PF comparés à l’écotype de Djelfa qui n’enregistré que 1,08mg/g PF.