Phénologie de la processionnaire du pin et lutte microbiologique contre quelques ravageurs forestiers en pinèdes littorales

Abstract

Phénologie de la processionnaire du pin et lutte microbiologique contre quelques ravageurs forestiers en pinèdes littorales Le présent travail est basé sur l’étude de la répartition des nids et l’infestation de la chenille processionnaire du pin Thaumetopoea pityocampa dans deux stations à pinèdes choisies au niveau du littoral de la région de Tipaza, et l’évaluation de l’efficacité au laboratoire et sur le terrain de traitements microbiens à base de deux bactéries Bacillus thuringiensis kurstaki homologué, Bacillus subtilis (souche VIII3 et souche 9372), ainsi que le champignon entomopathogène Metarhyzium anisopliae var.acridum sur deux ravageurs infestant le pin d’Alep ( la chenille processionnaire du pin Thaumetopoea pityocampa et le puceron du pin Cinara maghrebica) Les infestations de T. pityocampa sont nettement plus importantes dans la station exposée au sud. Le nombre moyen de nids par arbre est également plus élevé. La répartition des nids d’hiver des stades L4 semble différente et décalée dans le temps par rapport à la station exposée au nord. Au laboratoire, les résultats ont montré un taux de mortalité plus élevé obtenu avec le BTK en comparaison avec celui des deux souches de B. subtilis chez les larves du dernier stade de la chenille processionnaire et le puceron du pin. Au bout de 7 jours après traitement, les mortalités corrigées ont atteint 78% avec la dose D1 (D1=1, 34 *107 UFC/ml) de BTK, contre des taux de 40% et 36% seulement obtenus à la dose D1 (D1=1,36*107 UFC/ml, et D1=1, 33 *107 UFC/ml) de B. subtilis (VIII3) et B subtilis (9372) respectivement sur les chenilles âgées de T. pityocampa. Les valeurs des mortalités corrigées obtenues après une période de 4 jours après traitement sur Cinara maghrebica ont atteint 64,18% avec la dose D1 du btk, 57,66% à la D1 de B. subtilis (VIII3), 50,70% avec la D1 de B. subtilis (9372) et enfin 52,83% avec la dose D1 de M. anisopliae var acridum. Une efficacité plus importante du champignon entomopathogène M. anisopliae de 63,47% a été observée après une semaine d’exposition dans les traitements réalisés sur le terrain, comparativement avec celles du BTK (51,51%), et des deux souches ((VIII3 : 47,92%) et (9372 : 44,33%) de B. subtilis.