Variation de la prolificité en fonction du génotype chez la lapine

Abstract

L'objectif de cette étude est de comparer la production d'une ligne synthétique (Syn) de lapins à celle de populations algériennes locales (Loc). La lignee Syn a été obtenue par croisement de la population locale de la robe hétérogène, bien adaptée fréquemment utilisée dans les fermes familiales algériennes (Loc), Les lapins ont été placés dans les mêmes conditions expérimentales dans le clapier de la station expérimentale de L’université SAAD DAHLEB de Blida. 11 femelles de la souche Syn et 10 de la population Loc ont été comparées. Les femelles sont des nullipares et elles sont accouplées naturellement. Les paramètres étudiés sont le poids des reproducteurs, la réceptivité, la fertilité, la prolificité totale (NT), les nés vivants (NV), la mortinatalité, la mortalité naissance sevrage (MNS), les poids des lapereaux à la naissance ; le poids au sevrage et les corrélations existantes. Les performances sont enregistrées respectivement pour la locale et la synthétique. Dans cette présente étude, le poids du mâle n’a pas d’effet significatif sur les performances de reproduction, Leur poids à la saillie est de 3046 g et 3389 g. Le poids des femelles à la saillie est de 3015 g et 3274 g. Les femelles à la mise bas réalisent 3109 g et 3382.5g. La fertilité est excellente (100 % pour les deux génotypes) et une fertilité appréciable, qui est supérieure aux moyennes des travaux antérieurs (100% pour la Population Loc) et 72.72% pour la souche Syn. La prolificité moyenne enregistrée est de 6.3 et 5.5 NT, 5.9 et 5.4 NV ; une mortinatalité de 6.34 et 2.27% ; un poids de la portée née vivante de 324 g et 305.9g et un poids individuel de 58, 4et 59, 48 g par la Population Loc et la souche Syn respectivement. La mortalité (à la naissance et sous la mère), est plus élevée chez la synthétique. La prolificité au sevrage est de 5 et 4,13 sevré/portée née vivante. Avec un poids individuel au sevrage de 650.17et 682.92 g. Toutes fois, les tests statistique ne montrent pas des différences significatives, ceci est due principalement au nombre d’observation qui est très réduit. Les corrélations montrent que les petits lourds sont issus des portées moins nombreuses