Reproduction artificielle des carpes chinoises en Algérie : Développement et maitrise

Abstract

La carpe argentée (Hypophthalmichthys molitrix) et la carpe â grandes bouche (Aristichthys Nobilis) sont deux espèces de carpes chinoises introduite en Algérie depuis 2006 pour améliorer la qualité de l'eau des barrages et des retenus d'eau et permettre de créer une activité économique de pêche continentale et d'apporter aux populations une viande blanche riche et bon marché. La reproduction naturelle de ces poissons nécessite certaines conditions que nos barrages et retenues d'eau ne fournissent pas. Notre travail a porté sur l'induction hormonale de la ponte et ce grâce à l'injection de différentes hormones : 1. l’HCG (hormone gonado-chorionique) : acquise en commerce (pharmacies) sous le nom de marque : OVITRELLE nous avons utilisé cette hormone en dose préparatoire pour Hypophysation 2. Les extraits hypophysaires : obtenu des hypophyses séché de carpe commune (Cyprinus Carpio) importé de Hongrie, nous les avons broyé et dissout dans une solution physiologique de Nacl à 07 pour mille, les hormones hypophysaires de reproduction provoquent l'ovulation et la ponte, le dose exacte des hormone contenus dans un hypophyse est difficile à déterminer du fait des importantes variations de l'activité hypophysaire chez les poissons dont la glande pituitaire a été extraite 3. OVOPEL TM (LH RHa+ Domperidone) : l'association d'un antagoniste de la dopamine â un analogue de la LH RH potentialise son effet, l'opel peut être utilisé en dose unique ou en deux dose dont la première correspond au 1/10eme de la seconde US von one Une recherche systématique sur les populations de carpes chinoises est faite au même temps et ce par diverses mesures biométriques et observation des branchies des poissons Résultat : • Un large décalage a été noté dans les proportions de ponte entre la bibliographie et le résultat des expériences, celui-ci est dû à des facteurs lié aux géniteurs et à l'environnement La température semble jouer un rôle déterminant, toutes les pontes ont eu lieux à des températures dépassant les 23°C 75% des poissons étudié sont des hybrides, avec de moindres capacités de reproduction et de croissance