Etude des relations entre la Distance Ano-Génitale chez la lapine et le comportement sexuel, les performances de reproduction et les composantes biologiques de la prolificité

Abstract

Dans le but d'étudier l'effet de la Distance Ano-Génitale (DAG), 37 lapines comprenant des nullipares et des primipares, logées en cages individuelles ont fait l'objet d'une expérimentation. Cette dernière, est destinée à mettre en évidence, chez ces femelles d'éventuels effets de la DAG, sur un certain nombre de caractéristiques de reproduction : le comportement sexuel, les performances de reproduction ainsi que des composantes biologiques de la prolificité. Pour ce faire, les observations sur les animaux ont porté au début sur : la mesure de la DAG, le nombre de tétines, l'évaluation de la réceptivité, le marquage mentonnier, le comportement des femelles vis-à-vis des mâles. Par la suite, les femelles diagnostiquées gestantes ont été sacrifiées au 12ème jour de gestation afin d'observer chez ces dernières les caractéristiques des ovaires (poids et le nombre de follicules pré-ovulatoires) et les composantes biologiques de la prolificité (taux d'ovulation et mortalité embryonnaire). ca La parité a un effet significatif sur la DAG et les femelles nullipares ont présenté une DAG supérieure à celle mesurée chez les femelles primipares (+ 7%; p<0,05). Aucune relation n'a été trouvée entre le poids de la femelle avant la saillie et sa DAG. Il semblerait que les taux de réceptivité soient en moyenne plus importants pour le groupe des femelles à grande DAG, que pour celui des femelles à petite DAG. Le marquage mentonnier spontané est significativement supérieur chez les femelles à grande DAG (+21%, p<0,05). Les lapines à grande DAG sont plus agressives que les femelles à petite DAG. Le poids des ovaires a été significativement plus élevé chez les femelles présentant une DAG grande. Les mortalités précoce et tardive ont été significativement élevées chez les femelles avec une grande DAG (+48%; p<0,05). Les femelles nullipares marquent plus leur territoire que les femelles primipares (+ 11,74%, p<0,05). Les femelles nullipares ont une fertilité significativement plus importante que celle des femelles primipares (81,25 vs 50% ; +38%, p<0,05). Le Poids des ovaires est significativement plus élevé chez les femelles primipares. La mortalité précoce quant à elle,