L’effet d’un symbiotique sur les performances zootechniques et reproductives chez la vache laitière

Abstract

Améliorer les productions alimentaires dont celle animale, passe par l’amélioration génétique et la maitrise des conditions d’élevage afin de maintenir le bien être animal. Ce dernier fait référence á la qualité de vie de l’animal, autrement dit sa santé, son bien être physique et psychologique mais aussi la possibilité d’exprimer les comportements naturels propres à son espèce. La réponse a ces différents problèmes passaient par l'utilisation des antibiotiques a titre curatif ou comme facteur de croissance, ceci à apporter des résultats mais n'était pas sans risques dus d'une part à la présence de résidus dans les denrées alimentaires et également au problème très inquiétant de la résistance aux antibiotiques véritable menace pour la sante humaine. Un certain nombre de produits ont montré leur preuves dans ce sens dans de nombreux pays, c'est le cas des probiotiques, prèbiotiques, et symbiotiques. Notre mémoire s’articule autour d’une partie bibliographique comportant les bienfaits des symbiotiques chez la vache laitière dans la période du péripartum. La deuxième partie comporte une synthèse des travaux de l’effet d’un symbiotique sur les performances de productions et reproduction, réalisés par l’équipe du Prof KAIDI Rachid du laboratoire LBRA. Il en ressort que : Une instabilité du score corporel avant l’utilisation du symbiotique. Lors de la deuxième visite-t-il ya eu une bonne amélioration de l’état générale des vaches avec un BCS moyen de 3. Ce score est l’objectif retenu pour les vaches laاitière au tarissement (pic de lactation BCS=2,5) Il est bien remarquable que les valeurs des BHB augmentent puis se stabilisent avec une décroissance des valeurs d’AGNE, ce qui confirme le bilan énergétique négatif des vaches. Ce n’ait qu’après deux prises de l’additif alimentaire qu’on a commencé à remarquer l’amélioration. Les vaches n’ayant pas pris d’additif n’avaient pas plus de 75 g /l d’immunoglobulines dans leurs colostrums. Concernant les mammites, une prévalence globale de 29% des mammites subcliniques, a chuté après l’utilisation des symbiotiques. La physico-chimie du lait a montré des résultats très satisfaisantes avec une augmentation considérable de la quantité produite chez les vaches prenant le symbiotique atteignant 5,5L/jour, et une amélioration da la teneur en matière grasse de 2g/L, avec une régulation de l’acidité titrable du lait. On peut conclure que les symbiotiques entrainent un effet bénéfique autant sur l’état sanitaire de la vache que sur la qualité et la quantité de lait produit. L’effet du symbiotique peux se résumer en : • Limiter la croissance des pathogènes par compétition par rapport au site et au substrat alimentaire (paroi du rumen, sur les aliments dans le rumen: concentré ou fibres), et bactériocine. • Les levures améliorent l’utilisation de la fibre par augmentation du nombre de bactéries car les levures produisent des facteurs de croissance (AA, Vit B), elles capturent l’O2 et créent donc une atmosphère favorable pour les bactéries • Diminution du coefficient d’encombrement