Les pathologies dominantes du post-partum < Cas de la wilaya de Tizi-Ouzou »

Abstract

Résumé Actuellement, l'objectif d'une production au moindre coût qui s'est progressivement substitué à celui d'une surproduction a fait que le problème d'infertilité des vaches laitières ait considérablement augmenté. Sachant que le post-partum constitue une période clé pour une fertilité meilleure, l'étude de son déroulement et la mise en évidence des pathologies qui le perturbent et influencent la vie génitale des vaches est une nécessité. L'objectif de notre travail est l'étude du post-partum d'un groupe de vaches laitières, une période où la vache subit de nombreux troubles métaboliques, infectieux et autres la rendant plus fragile, prédisposée aux pathologies et moins fertile. Notre étude s'articule sur trois parties : la première vise à estimer l'incidence des pathologies en post-partum et leur influence sur la reprise de l'activité reproductrice des femelles, L'étude de quelques facteurs influençant leur apparition et contribuant à l'allongement de cette période d'où des faibles taux de fertilité et l'évaluation des paramètres de la reproduction. L'étude est faite sur un ensemble 57 vaches laitières de races différentes réparties sur 8 exploitations de la Wilaya de TIZI-OUZOU. Les résultats ont montré que les maladies infectieuses sont les plus fréquentes (60,63%) en deuxième position viennent les pathologies à origine diverse puis les maladies métaboliques et de mettre en évidence quelques facteurs influençant tels que l'alimentation qui était bonne pour 50% des élevages et l'hygiène qui était mauvaise pour 50% des élevages. La deuxième partie nous a permis de suivre les paramètres de reproduction des animaux malades et de constater que les pathologies rencontrées ont influencé négativement la fertilité du cheptel en retardant les délais d'apparition des premières chaleurs ainsi que la fécondation pour certains animaux. En général, nous avons constaté que les performances de reproduction étaient bonnes pour la majorité des animaux, avec un taux de réussite de la première et la deuxième insémination qui était de 52,63% et un faible taux de vaches nécessitant trois inséminations ou plus (8,77%).