Etude du pouvoir probiotique de bactéries lactiques isolées de produits laitiers

Abstract

Les bactéries lactiques possèdent de nombreuses propriétés technologiques qui leur donnent un rôle remarquable dans l’industrie agro-alimentaire car ils sont utilisés en fermentation et bioconservation des aliments. Grace à leur capacité de produire une variété de substances antimicrobiennes capables d’éliminer les microorganismes pathogènes. De plus, actuellement, les bactéries lactiques sont utilisées sous forme de probiotiques jouant le rôle d’additifs alimentaires qui agissent positivement sur la santé de l’homme. Au cours de notre étude, neuf souches de bactéries lactiques déjà isolée purifiées et identifiées dans un travail antérieur ont été testé pour leur potentiel probiotique. L’étude de l’activité antimicrobienne vis-à-vis des germes pathogènes (Gram+ et Gram-) a été réalisée par contact direct entres les souches inhibitrices et les souches indicatrices (listeria monocytogenes, Staphylococcus aureus, E.coli, Pseudomonas aéroginosa et klebsiella). Tandis que la recherche des bactériocines été effectué par la méthode de diffusion par puits, testé sur les surnageant des souches étudiées. Six souches entre elles ont été soumises à des tests d’évaluation de sécurité du potentiel probiotique : la tolérance aux barrières biologiques (acide bas et sels biliaires), l’hydrolyse du sang, et la résistance aux antibiotiques. Les résultats de l’activité antimicrobienne ont révélé que les neuf souches sélectionnées excrètent dans le milieu de culture des substances inhibitrices capable d’inhiber la croissance d’E.coli, S.aureus, P.aéroginosa, L.monocytogenes et Klebsiella, avec des zones d’inhibition varient entre 10 à 27 mm de diamètre. Par contre la recherche des bactériocines par la méthode de diffusion en puis a donné un résultat négatif pour toutes les souches étudiées témoignant l’incapacité des souches à produire des bactériocines. L’étude du profil probiotique a montré la capacité des souches à résister aux barrières biologiques du tube digestif (pH acide et sels biliaires et les souches n’étaient pas capables d’hydrolyser le sang humain. Pour le test d’antibiogramme la sensibilité chez les souches est observée pour toute la gamme des antibiotiques testés, sauf pour l’acide fusidique dont la sensibilité est variable selon les souches.