L’étude de la multirésistance de Mycobacterium tuberculosis aux antituberculeux

Abstract

La tuberculose (TB) constitue un problème majeur de santé publique mondial. Son contrôle est devenu de plus en plus compliqué suite à l’émergence de souches résistantes à la rifampicine, voire des souches multirésistantes et ultrarésistantes. L’objectif de ce travail est d'identifier la source des cas de résistance du Mycobacterium tuberculosis aux antituberculeux, l’identification des principaux facteurs de risques associés à cette résistance, ainsi que d’évaluer la sensibilité des techniques d’analyse utilisé dans plusieurs centre et l’examen direct par rapport à la culture. La tuberculose est due à une bactérie du genre Mycobactérium, comprend un grand nombre d’agent pathogène pour les animaux et les humains. Ce genre peut être subdivisé en trois groupes : les mycobactéries du « complexe tuberculosis », Le M. leprae et les mycobactéries atypiques ou mycobactérie non tuberculeuse (Carbonnelle et al., 2003). L’être humain est le seul réservoir connu de M. tuberculosis (Therchline,2020). Apres contamination il peut y avoir une tuberculose latente et une tuberculose maladie affectant généralement les poumons mais aussi d’autres parties de l’organisme. Les techniques traditionnelles de microscopie et de culture restent consubstantielles du diagnostic de certitude comme effectuer à l’hôpital CHU de Beni Messous la coloration à l’auramine et Ziehl-Neelsen, la culture sur milieu MGIT automatisé permettant d’avoir des résultats dans un délai minime et sur le milieu Löwenstein Jensen ; tout en réalisant un test de sensibilité aux antituberculeux de première ligne. Toutefois par faute des moyens la culture n’est faite que pour les prélèvements de tuberculose extra-pulmonaire suspectée. Pour réduire l'infectiosité et améliorer la lutte contre la tuberculose en diminuant le délai de diagnostic, les nouveaux outils de diagnostic qui utilisent les techniques moléculaires doivent être largement utilisés pour détecter la tuberculose MDR le plus tôt possible avec un traitement efficace et précoce, tout en connaissant les procédures optimales de contrôle des infections. Un sentiment d’urgence et des changements significatifs dans la politique et la pratique de la santé publique sont nécessaires si nous voulons atteindre les objectifs de la stratégie « mettre fin à la tuberculose ».