La résistance bactérienne aux antibiotiques :Etat d’Escherichia coli dans quelques localités de Tipaza (Algérie)

Abstract

La diffusion des entérobactéries multirésistantes aux antibiotiques (MDR) à l’échelle mondiale constitue une menace de santé publique majeure. Les infections urinaires communautaires (IUC) constituent un véritable problème, les UPEC l’agent le plus fréquent , son pouvoir pathogène est lié à l’expression de divers facteurs de virulence et à l’émergence de souches multirésistantes aux antibiotiques , augmentant la morbidité et la mortalité. Cette étude est réalisée sur 34 souches Escherichia coli uropathogène isolées de patients externes choisis aléatoirement ayant des infections urinaires (IU) non compliquées (Tipaza). L’ objectif de cette étude est d’évaluer la fréquence d’isolement et la résistance aux antibiotiques des souches d’Escherichia coli uropathogènes isolées au niveau de la région de Tipaza et de déterminer la relation entre le développement de la résistance et la consommation des antibiotiques. Les résultats issus de cette étude ont montré une résistance élevée chez les souches d’E.coli à la majorité des antibiotiques cliniquement utilisés , particulièrement aux β-lactamines. Cette étude a montré aussi que la fréquence de résistance chez les souches d’E.coli considérablement augmenté cette année( 2021) par rapport aux années précédentes (2019 et 2020). Notre enquête sur le terrain réalisée en deux partie : la première auprès de six officines pharmaceutique et la seconde est un sondage de 100 personnes résidant dans la wilaya de Tipaza questionnés aléatoirement. Il apparent une commercialisation non réglementé, surtout avec les ventes sans préspections médicale ( automédication). On effet l’automédication en antibiotiques s’élevée à 50% des ventes générales. Le constat indique clairement une progression inquiétante du taux de souches multirésistantes dans la région. La résistance aux antibiotiques des souches d’E.coli uropathogènes limite considérablement les options thérapeutiques et constitue donc un réel problème de santé publique.