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Titre: Les manifestations cardiovasculaires de la chimiothérapie anticancéreuse chez les sujets avec cancer métastasé
Auteur(s): BENALIA, Amina Hadjer
SEBSI, Sabrina
BACHIR, CHERIF (promoteur)
Date de publication: 2021
Editeur: Univ. blida
Résumé: Introduction : Le cancer est une maladie complexe et constitue un problème majeur de santé publique touchant tous les pays, son incidence ne cesse d’augmenter mais la mortalité a baissé d’une manière considérable, ceci grâce à la progression des différents traitements anticancéreux. Les protocoles de chimiothérapie anticancéreuse constituent un progrès indiscutable en oncologie. On outre, les complications cardiovasculaires de cette dernière représentent le facteur limitant de leur utilisation. Objectif : L’objectif principal de cette étude est de décrire les facteurs de risque et les manifestations cardiovasculaires chez les patients atteints d’un cancer métastatique et traités par chimiothérapie anticancéreuse. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective réalisée au niveau du service de médecine interne et de cardiologie en collaboration avec le service d’oncologie d’unité Frantz fanon Blida. Etudiant les complications cardiovasculaires de la chimiothérapie anticancéreuse chez 24 patients traités pour cancer métastasé colligés entre Mai 2019 et Mai 2021. Ont été exclus les patients ayant des données clinico-biologiques manquantes, perdue de vue après la première visite, sous immunothérapie ou hormonothérapie seulement et les patients suspects d’un cancer métastasé ou non encore confirmée. Résultats : En ce qui concerne les FDR, les résultats de notre étude rejoignent ceux déjà décrits par la littérature. Le sexe, le tabagisme, l’HTA, le diabète, l’hypercholestérolémie et surtout l’âge, l’obésité et la ménopause étaient des FDR significatifs de survenu de ces complications. Parmi les 24 patients, aucun patient n’avait une insuffisance cardiaque, 5 patients présentaient une diminution de FEVG sans atteindre le seuil de la dysfonction ventriculaire gauche, et seulement 2 patients qui avaient un allongement de segment QT. D’autre part, notre analyse nous a permis de relever que les dérivés de platine et les antipyrimidiniques ont la toxicité la plus élevée, suivi par les taxanes, les moutards azotés et en dernier classe les anthracyclines. Conclusion : La cardiotoxicité liée à l'administration de la chimiothérapie cytotoxique doit alerter le corps médical et le pousser à tout mettre en oeuvre pour tenter de réduire au minimum ce risque. Pour ce faire, une surveillance adéquate doit être établie, des mesures de prévention doivent être prises en compte et une coopération étroite entre les spécialistes en oncologie et en cardiologie est essentielle.
Description: MPHA 369
URI/URL: http://di.univ-blida.dz:8080/jspui/handle/123456789/14686
Collection(s) :Mémoires

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