Les populations de la processionnaire du pin (thaumetopoea pityocampa shiff, thaumetopoeidae

Abstract

La processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa, est le principal insecte défoliateur des pins et du cèdre dans le pourtour méditerranéen. Il est particulièrement nécessaire de veiller à maintenir la biodiversité des auxiliaires, organismes indispensables à l’équilibre écologique des populations du ravageur. Notre étude est menée sur 450 pontes de T. pityocampa en provenance des régions à pin d’Alep et de cèdre, réparties dans les peuplements forestiers de la wilaya de Tipaza, Ain-Defla et de Parc national de Theniet El-Had wilaya de Tissemsilt, où cinq stations ont été choisies dans chaque région, et de chaque station, trente pontes ont été examinées où il ressort que les espèces hyménoptères Baryscapus servadeii et Ooencyrtus pityocampae sont les plus actives alors que Trichogramma embryophagum est plus rare. L’analyse descriptive des longueurs des pontes de la processionnaire sur les pinèdes a montré une signification plus conséquente (3,16 ± 0,31) que celles des pontes récoltées en cédraies, les longueurs des pontes mesurées exposées du côté sud des stations étudiées sont un peu longues par rapport aux autres stations. Les pontes en provenance des 15 sites prospectés révèlent un nombre total de 87908 oeufs, avec une moyenne de 195 ± 2.4 oeufs par ponte. Le taux de parasitisme calculé est très différents entre les stations prospectées, soit un taux de 11,60 % dans les populations échantillonnées. Ainsi que le taux de parasitisme global de chaque espèce de parasitoïde embryonnaire était de 8,7% pour B. servadeii et de 3,6% pour O. pityocampae. Le parasitisme de B. servadeii a dépassé celui d’O. pityocampae dans 13 des 15 sites forestiers étudiés. Les taux de parasitisme différaient significativement entre les trois régions, Ces taux étaient plus élevés à Tipaza (15,8% ± 0,2), comparativement à ceux de la cédraie de Theniet El-Had, (13,3% ± 0,2) et à ceux enregistrés dans les pinèdes de Ain-Defla, (7,6% ± 0,1). Sur la base des résultats obtenus, une lutte alternative à base de l’espèce Ooencyrtus pityocampa s’avère très nécessaire.