Etude des réponses du traitement de superovulation chez la vache en vue du transfert embryonnaire

Abstract

La superovulation est une biotechnologie qui a pour but de produire plus d'embryons ou d'ovocytes à partir d'un animal de haute qualité génétique, que ceux normalement produits durant un cycle astral; ce cycle physiologique est sécable en deux phases : lutéale et folliculaire, le tout d'une durée de 21 jours environ chez une vache parfaitement cyclée. Lors de la période folliculaire (environ 4 jours) la vache non superovulée ne produit qu'un seul ovocyte très rarement deux, alors que lors d'une hormonothérapie adéquate visant une superovulation, la femelle traitée en produit plus d'embryons ou d'ovocyte (moyenne 5 à 6). Ainsi la superovulation est considérée comme un moyen pour amplifier le nombre d'ovules émis durant la période œstrale, shuntant le processus de sélection et de dominance principale responsable de l'atrésie des follicules subordonnés d'une cohorte pendant une vague folliculaire. L'objectif principal de notre élude est la maîtrise, la mise en oeuvre dans notre pays de celle biotechnologie. Notre expérience a concerné 12 vaches laitières parmi elles 7 génisses et 6 primipares, fractionnées en 4 lots de 3 animaux. Un traitement par PLUSET® (gonadotrophines hypophysaires FSHp/LHp) a été appliqué aux 4 lots ; selon tin planning et tin timing rigoureux sur un cycle maîtrise grâce au PRIDO (spirale de progesterone), des doubles inséminations artificielles en employant deux paillettes à chaque fois ont été faite à 56 11 et 68 h de l'injection de PROSOLVIN® (PGI2u de synthèse) et du retrait des spirales de progestérone, ensuite une récolte non chirurgicale «Flushing » et une évaluation puis une classification sous microscope des produits a été pratiquée. La réponse au traitement superovulatoire a été inventoriée en premier lieu via le fouillé rectal dont la palpation ovarienne, pour rechercher et compter les corps jaunes, ces derniers étaient supérieurs à ceux rencontrés physiologiquement 74 - 77 versus -12 pour 12 vaches sans traitement sauf, que les résultats sur les produits de récolte étaient défavorables environ 8 ovocytes non fécondé et 3 embryons dégénérés pour les lots 3 et 4. Une exploration complète des différents facteurs influençant la réponse superovulatoire qui soit intrinsèque ou extrinsèque doit être envisagée. Ainsi leurs contrôles et maîtrises apporterait plus de lumière à la superovulation, en faveur des résultats plus positifs : cependant d'autres expérimentations doivent être fait dans ce sens pour une amélioration des données de base surtout celles qui concerne notre pays, celles-ci constitueraient la littérature scientifique manquante chez nous, de se fait une infrastructure pour le développement de ces biotechnologies embryonnaires modernes qui constituent actuellement la condition sine qua non pour l'amélioration et le développement d'une industrie d'élevage.