Exploration de la fonction minéralocorticoide et Etude Phylogénique de deux races ovines D’man et Ouled Djellal élevées en zones arides

Abstract

La plupart des mammifères doivent s’adapter à leurs biotopes pour survivre. Les mammifères vivant en zones arides constituent de bons modèles expérimentaux, pour l’étude des mécanismes d’adaptation aux conditions de leur environnement et la diversité génétique moléculaire et phénotypique. Pour cela notre travail s’articule en deux parties : Partie physiologique, consiste à la mise en évidence de l’ajustement de la fonction minéralocortcoide de la surrénale dans l’adaptation de deux races ovines D’man et Ouled Djellal au climat saharien et ceci en fonction du nycthémère et de la saison. Des prélèvements sanguins sont réalisés toutes les quatre heures au cours des équinoxes et des solstices, afin d’évaluer la fonction minéralocorticoide par dosage plasmatique de l’aldostérone utilisant la technique radioimmunologique (RIA). Les résultats obtenus chez les deux races ovines témoignent l’existence d’importantes variations. En effet, la concentration de l’aldostérone plasmatique est soumise à des variations nycthémérales, faible en phase claire et élevées en phase sombre pour tout les saisons sauf en été chez D’man ou les concentration sont élevées pour les deux phase et pour Ouled Djellal en hiver les concentration sont élevées en phase claire et faible en phase sombre. En outre l’activité minéralocorticoide du bélier D’man et du bélier Ouled Djellal adultes présente des variations saisonnières caractérisée par un maximum aux équinoxes et un minimum aux solstices. La deuxieme partie est consacrée à l’analyse de différence génétique entre les deux races ovines étudiée. Pour cela nous avons étudié la génétique quantitative qui est basé sur la comparaison des mesures des caractères qualitatifs et quantitatifs; où nos résultats nous donnent une grande diversité phénotypique entre les deux races Ouled Djellal et D’man. Ces résultats nous les avons renforcé par une étude comparative de polymorphisme d’ADN par les microsatellites, par la comparaison de leur fréquence allélique et leur hétérozygotie qui nous a donné une variabilité et une différence remarquable entre les deux races Ouled Djellal et D’man ce qu’on n’a pas trouvé dans l’étude phylogéographique réalisé par le logiciel MEGA5, des deux ADN mitochondrial D-loop et cyt b. Notre étude nous a montré que la race D’man et Ouled Djellal sont différent sur le plant

génétique et physiologique.