Les immunosuppresseurs en transplantation rénale

Abstract

Introduction : Dans l’attente de l’induction d’une tolérance immunologique du greffon, qui constitue l’objectif essentiel de la recherche en transplantation humaine, l’amélioration de la prise en charge des patients transplantés repose désormais sur la prise de conscience des effets délétères à moyen et long terme des immunosuppresseurs. Méthodes : Notre étude a concerné 11 patients transplantés rénaux. L’âge moyen de nos patients est de 30.27 ± 13.06 ans avec des extrêmes variant de 13 à 58 ans, 07 hommes (63.63 %) et 04 femmes (36.36 %) transplantés rénaux à partir du donneur vivant apparenté. La transplantation rénale est réalisée chez deux patients de façon préemptive. L’âge de leurs donneurs était de 46.9 ± 9.7 ans (de 31 à 59 ans). Huit patients avaient reçu l’anti-thymocyte globuline de lapin et trois patients les anticorps anti R-IL2 comme traitement d’induction, et comme traitement d’entretien huit patients avaient reçu le tacrolimus et trois patients la ciclosporine. Résultats : La survie des patients et des greffons est de 100 % à six mois.45% des patients ont fait au moins un épisode infectieux le premier mois post-transplantation. L’anémie est observée dans 36.3 % des cas, la leucopénie dans 09 % et la thrombopénie dans 0.9% des cas jusqu’au 3ème mois. Une intolérance au glucose est décrite chez une patiente. On constate aussi une persistance de l'hypertriglycéridémie, et l’apparition d'une augmentation du cholestérol total. Conclusion : Les résultats sont liés à la sélection des donneurs et receveurs ; à ’allégement du traitement immunosuppresseur ; à la compliance et au suivi régulier des patients.