Etude de l'intraction genotype -environnement de quelques lignees de ble dur (Triticum durum desf)

Abstract

La thèse s’est déroulé au sein de l’institut technique des grandes cultures dans deux stations expérimentales a savoir Oued Smar (Alger) et Khroub (Constantine), sur blé dur, prise comme plante modèle ou culture alimentaire. Elle a pour objectif l'analyse, l’interprétation et la modélisation de l’interaction génotype-environnement et l’étude de son effet sur l’expression des caractères morphophysiologiques et les composantes du rendement. C’est une étude préliminaire sur l’adaptation des lignées soumises à diverses conditions environnementales. L’expérimentation s’est déroulée au cours de la compagne 2002/2003. L'étude est basée sur différentes lignées de blé dur en ségrégation. Le comportement vis a vis des variations climatiques a été décrit pour chaque génotype et le rôle relatif aux différents caractères morphophysiologiques dans l’élaboration de rendement a été précisé. Ces génotypes ont fait aussi objet d’une analyse de stabilité de rendement. Donc les outils statistiques (ANOVA, régression linéaire, ACP) seront utilisés pour entretenir une approche de modélisation écophysiologie et montré son utilité dans une étude de l’interaction génotype-milieu. Les résultats obtenus montrent l’effet net des deux facteurs génotype et environnement et leur interaction, sur l’expression de l’ensemble des caractères. Chaque génotype se caractérise par un comportement particulier vis à vis des différentes conditions environnementales. Des différences génétique de stabilité de production ont été démontré. Il résulte que, les génotypes testés présentent tous une adaptation spécifique soit au conditions favorables ou défavorables. L’analyse en composantes principales indique qu’une lignée à paille longue avec un col d’épi long plus une longueur d’épi élevée avec un tallage herbacé élevé donne un rendement faible. Par contre une lignée possède un nombre de grains par épi élevé avec un poids de mille grains élevé plus un nombre d’épi par m haut donne un rendement supérieur chez la génération F4. Chez la génération F5, il ressort qu’une lignée possédant un nombre de plants par m² et un peuplement épi élevé avec un nombre de grains par épi et un poids de mille grains avec une longueur d’épi élevée donne un bon rendement en grains . La thèse contribuera à l'élaboration d'un modèle de fonctionnement du blé, dont la propriété sera de permettre de simuler l'expression phénotypique des gènes dans des environnements variés.