ANTIBIORESISTANCE D’ESCHERICHIA COLI SEROTYPE K1 CHEZ LES FEMMES ENCEINTES

Abstract

La lutte contre les infections néonatales à Escherichia coli K1 est d’une importance majeure en raison de la mortalité et de la morbidité qu’elles peuvent engendrer chez les nouveaux nés. Dans le but d’évaluer cette situation problématique, nous avons étudié la place d’Escherichia coli K1 isolée à partir des ECBUs pendant la grossesse, ainsi que les facteurs de risque associés (la rupture prématurée des membranes, la menace d’accouchement prématuré). Il s’agit d’une étude rétroprospective effectuée au laboratoire de bactériologie à l’unité Hassiba Ben Bouali au CHU de Blida sur une période allant du mois d’Octobre 2019 au mois d’Août 2020. Notre échantillon comprend 240 examens cytobactériologiques des urines (ECBUs) réalisés chez des gestantes à différents stades évolutifs de leur grossesse. La moyenne d’âge des patientes était de 31 ans. La fréquence d’Escherichia coli K1 était de 17,5%, elle était significativement élevée en présence de facteurs de risques et au troisième trimestre de la grossesse. Les résistances des souches d’Escherichia coli K1 les plus élevées se sont révélées pour l’Amoxicilline (64,28%), et l’Ampicilline (61,9%). Toutes les souches étaient sensibles aux Imipenèmes et aux Céphalosporines de 3 ème Génération. dépistage précoce d’Escherchia coli et de son antigène capsulaire K1 chez les femmes enceintes parait être indispensable afin d’instaurer une antibioprophylaxie per-partum efficace pour prévenir les infections néonatales.