Enquête sur les principales pathologies bovines existantes dans la wilaya de Blida

Abstract

Le secteur agricole est l'un des piliers les plus importants qui contribuent efficacement au progrès et à la prospérité de l'économie; Parmi les activités les plus en avant de ce secteur, on trouve l'élevage bovin, et cela de part ce qu'il met à disposition des consommateurs des matières essentielles telles que le lait, la viande et le cuir, qui sont exploités dans divers domaines. Comme dans d'autres pays, l'Algérie accorde une attention très particulière à cette activité et a mis des moyens humains et matériels importants dans un souci de réduire la dépendance à l'égard des pays étrangers. Malgré tous les efforts consentis, la dépendance reste toujours de vigueur, et l'élevage bovin ne cesse de se détériorer, ce qui nous a incité à rechercher les raisons de cette détérioration; Il semble évident que la propagation des pathologies de tout genre reste le facteur essentiel qui entrave le développement de l'élevage bovin. Nous avons procédé à une enquête qui nous a permis de rechercher les pathologies les plus dominantes. Après avoir visité un certain nombre de vétérinaires praticiens qui exercent au niveau de la wilaya de Blida, qui au niveau national est l'une des plus importantes parmi celles qui se sont spécialisées dans ce domaine, nous avons noté une série d'observations : 1- Les pathologies de la reproduction représentent le problème le plus répandu et le plus nocif avec un taux de 22.66% du total des pathologies. 2- Les pathologies respiratoires viennent en seconde position avec un taux de 20.02%, suivies par les maladies dues aux parasites externes, et les pathologies podales avec une légère supériorité avec des taux de 19.85% et 19.23% respectivement. 3- Les pathologies nutritionnelles et métaboliques viennent en dernière position avec un taux de 18.24%. Ces variations des taux peuvent être expliquées par plusieurs facteurs dont les plus prépondérants sont le mode d'élevage qui n'est pas conforme aux méthodes modernes, le régime alimentaire non équilibré et enfin le manque de formation scientifique spécialisée pour les éleveurs.