Conception et réalisation d'une base de données géographiques Application au complexe urbain de Miliana.

Abstract

Les SIG sont aujourd'hui utilisés dans plusieurs domaines et par des individus et des organisations de toute taille, des administrations, des écoles, des gouvernements et des entreprises pour chercher de nouvelles voies dans la résolution de leurs problèmes. Créer un projet SIG est un investissement important, tant en matériel qu'en personnel. Il faut donc exprimer clairement les besoins et les objectifs. En général, les besoins et les objectifs correspondent aux solutions apportées par le SIG.sous forme de cartes, statistiques, analyses thématiques ou spatiales... Pour justifier l'investissement fourni, le SIG doit être vivant. Il doit être fonctionnel, permettre des analyses et évoluer dans le temps, par la gestion de la mise à jour et de la qualité. Ce vieux proverbe "une meilleure information implique une meilleure décision " est vraie pour un SIG autant que pour tout autre système d'information. Un SIG n'est pas un système automatique de décision mais plutôt une série d'outils pour interroger, analyser et cartographier des données tout au long d'un processus de décision. Les SIG sont aussi utilisés en tant qu'outil dans de nombreuses tâches telles que la présentation d'études sur le terrain, la résolution de problèmes territoriaux et tous les sujets concernant l'intégration dans un site. Les SIG peuvent aider à choisir la meilleure solution permettant de réduire l'impact d'une construction dans un site, à choisir les zones les moins exposées aux risques naturels et le plus en adéquation avec les réalités économiques, mais leur réalisation est très coûteuse en argent et en temps, vu les données utilisés et les différentes façons de les obtenir (enquêtes sur terrain, statistiques, données numériques ...) ainsi la digitalisation de ses données est une opération longue et fastidieuse. Dans le cadre de notre projet, le SIG a été réalisé à partir des cartes numériques et des images aériennes dont l'intégration offre une vue presque réelle de la zone d'étude, cependant l'intégration d'une nouvelle image aérienne nécessite un assemblage: pour réussir cette opération on doit utiliser des images prises sous des conditions particulières (elles doivent être toutes prises en même temps, pour avoir un même degré d'éclairage et sous un angle de 90°) pour éviter les distorsions d'image. La réalisation de notre SIG nous a permis d'engendrer une base de données géographiques dont des améliorations sont envisageables. En effet, il est préférable de numériser les couches des données à partir du levé topographique et non d'une image scannée ou aérienne surtout quand on ne dispose pas de coordonnées pour le calage de ces images, en s'occupant particulièrement de la sécurité des données du SIG, notamment si on veut l'intégrer dans un réseau, sans oublier de faire des mises à jours des données sinon elles seront dépassées et inutiles.