PROFIL BACTERIOLOGIQUE DES CELLULITES CIRCONSCRITES CERVICO FACIALES D’ORIGINE DENTAIRE

Abstract

Les cellulites cervico-faciales sont des affections inflammatoires, développées dans le tissu cellulo-adipeux de la face, du cou et des espaces péri-pharyngés La cellulite circonscrite est une inflammation localisée et bien limitée du tissu conjonctif. Ce sont des infections poly-microbiennes associant des germes aérobies et anaérobies, dont la cause est d’origine dentaire à 90% des cas. Elles sont fréquentes chez l’adulte jeune à prédominance masculine. Elles représentent une réelle urgence, et exigent un diagnostic précis, une prise en charge immédiate et adaptée ainsi qu'un bon suivi. Notre étude est prospective sous forme d’un quest ionnaire en ligne, réalisé auprès de 113 médecins dentistes de secteurs confondus entre Janvier-Mars 2021. L’étude porte sur 92,9% des omniprat iciens dont 79.6% reçoivent fréquemment les patients présentant des cellulites cervico-faciale d’origine dentaire où elle est circonscrite dans 97,3% des cas. Une tuméfaction est le motif de consultation le plus fréquent (93,8%) 90,3% des praticiens réclament que leurs patients ont bénéficiés d’un traitement médicamenteux antérieur avant la consultat ion soit : 94,7% ains, 33,6% amoxicilline d’où l’automédicat ion dominent (78,8%). cette dernière favorise l’aggravat ion des cellulites cervico-faciales d'après 85,8% des réponses. 52.2% rapportent que la détermination de la dent causale se fait à base d’un examen clinique exclusif tandis que 13.3% seulement la déterminent par un examen radiologique. La thérapeutique devra être double et associer à la fois un traitement médicamenteux bien adapté et un traitement chirurgical. Selon notre étude, les médecins dentiste ont des connaissances insuffisantes sur les bactéries impliquées le plus dans le cas des cellulites circonscrites d’origine dentaire, de ce fait, la prise en charge est différente d’un dentiste à un autre ; la plupart des médecins dentistes ne suivent pas la thérapeutique justifiée par les dernières recommandations. La méconnaissance du traitement de choix par praticiens peut avoir des conséquences létales pour les patients.