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Titre: L'identification des auto anticorps antinucléaire dans le lupus néphrotique
Auteur(s): HAMACHE, Asma
MANSOUR, Imene
Mots-clés: néphropathie lupique
auto-anticorps
Lupus érythémateux systématique
antigènes nucléaires solubles (ENA)
Date de publication: jui-2016
Résumé: Le lupus érythémateux systémique (LES) est une maladie auto-immune systémique non spécifique d’organe, caractérisée par la production d'un large panel d'auto anticorps particulièrement les anticorps antinucléaires. L’atteinte rénale est l’une des manifestations les plus fréquentes et les plus graves du LES qui peut conduire dans la majorité des cas à une insuffisance rénale. Le but de notre travail est de déterminer le profil des auto-anticorps antinucléaire chez les patients atteints d’un lupus néphrotique. Nous avons analysé les paramètres épidémiologiques, cliniques, et immunologiques chez une cohorte de patients Algériens atteints de cette pathologie. Il s'agit d'une étude rétrospective de 70 patients atteints de lupus néphrotique, 57 étaient de sexe féminin et 11 de sexe masculin (5F/1H), et une moyenne d’âge de 35 ± 8 ans. Ces échantillons ont été comparés avec une population de 58 patients présentant un lupus non néphrotique, 54 étaient de sexe féminin et 4 de sexe masculin (13F/1H), et une moyenne d’âge de 36 ±12 ans. Les auto-anticorps anti-nucléaires ont été recherchés par deux techniques que sont l’immunofluorescence indirecte et l’ELISA. Nos résultats montrent une nette prédominance féminine (84%) avec une tranche d’âge de 20 à 40 ans. Les manifestations cliniques sont dominées par l’atteinte Articulaire avec une fréquence de 83%, suivie par l’érythème malaire 44% puis la thrombose 43%. Les autres manifestations sont moins fréquentes. Les résultats d’immunofluorescence indirect sur Hep2 sont positifs chez tous les patients, avec une dominance d’aspect mixte Homogène moucheté (44%) et de titre 1/1000 (40%). Aucune différence statistiquement significative n’a été notée en comparant les deux groupes lupiques avec ou sans atteinte rénale. En effet, les anticorps anti-ADN sont positifs chez 22%, 23% respectivement, et les anticorps anti-antigènes solubles (ENA) chez 26%,25% respectivement. Pour le profil des anticorps anti-antigènes solubles (anti-SSA, anti-SSB, anti-Sm, anti-RNP), une fréquence plus élevée d'anticorps anti-SSA dans les deux populations a été retrouvée, suivie par les anti-RNP, anti-Sm et les anti-SSB avec des fréquences approximativement égales.
Description: 56p. ;30cm. ;ill. +cd rom
URI/URL: http://di.univ-blida.dz:8080/jspui/handle/123456789/2488
Collection(s) :Mémoires de Master

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