ENQUETE PAR QUESTIONNAIRE SUR LA BIOSECURITE DES ELEVAGES AVICOLES DANS LA REGION DE BOUIRA, MEDEA ET LAGHOUAT

Abstract

Actuellement, l'instauration d'un plan de biosécurité dans les pays développés a permis l'éradication totale de certaines maladies telles que les salmonelles ou encore la prévention de l'émergence d'autres maladies telle que la maladie de Newcastle ou la grippe aviaire. Pour ce faire, chaque action de ce plan a été soigneusement planifiée pour briser la chaîne d'infection. En Algérie, les maladies infectieuses représentent une menace pour l'élevage des volailles. Il en découle des pertes économiques importantes et des répercussions graves sur la santé humaine, Les mesures de la décontamination et la biosécurité restent un concept mal pratiqué au sein de nos élevages, Les solutions se posent en termes de nécessité des recherches systématiques de causes d'infection et de moyens de lutte approprié. C'est dans cette optique que la présente étude a tenté de : - Évaluer les procédures du nettoyage - désinfection dans les élevages avicoles - Evaluer les mesures de biosécurité dans les élevages avicoles - Evaluer les méthodes de contrôle de nettoyage et désinfection dans ces élevages (visuelle et de laboratoire). Afin de visualiser l'application des mesures de la décontamination et la biosécurité dans nos élevages, nous avons mené une enquête auprès de 50 vétérinaires praticiens (toutes filières confondues) répartis entre 3 wilayas : BOUIRA, MEDEA et LAGHOUAT. A la lumière de notre enquête, nous avons constaté que les mesures de biosécurité ne sont pas respectées rigoureusement, en parle surtout de : l’absence d’une clôture de protection dans (54%),ainsi que le contrôle de la circulation dans les bâtiments d’élevages qui est insuffisante dans (22%) des cas.la même chose pour les mesures d’hygiène appliqués par le personnel chargé de l’élevage qui sont absentes dans (32%) des bâtiments visitées, et ainsi pour les délais du vide sanitaire qui ne sont pas respectées totalement, car (18%) le pratiquent d’un délai moins de 10 jours , et enfin, le contrôle des rongeurs qui absent dans plus de la moitié des poulaillers (54%) ,et la même chose pour le contrôle des protocoles de nettoyage et désinfection qui sont insuffisamment appliqués,(80%) des cas n’utilisent pas les analyses du laboratoire pour l’évaluation de la décontamination dans ces élevages. Nos résultats ont montré un niveau de biosécurité minoritaire, suite à l'ignorance, la négligence, la mauvaise gestion et l'incrédulité de nos éleveurs envers ces mesures.