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https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/40900| Titre: | Etude de la fragmentation de l’ADN spermatique dans l’infertilité masculine |
| Auteur(s): | Rahmane, Sirine Tamindjoute, Iness |
| Mots-clés: | Spermogramme Infertilité masculine Fragmentation de l’ADN spermatique Procréation médicalement assistée |
| Date de publication: | sep-2025 |
| Résumé: | Le rôle de la fragmentation de l’ADN spermatique dans l’étude de la fertilité masculine, du développement embryonnaire et de la grossesse suscite un intérêt croissant dans le domaine de la recherche reproductive. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’impact de la fragmentation de l’ADN spermatique sur les paramètres spermatiques et les résultats des techniques de procréation médicalement assistée (PMA). Il s’agit d’une étude rétro-prospective descriptive de type analytique, réalisée à partir de 30 dossiers médicaux de patients suivis pour infertilité masculine. Le recueil des dossiers a été fait au laboratoire de PMA de l’Hôpital Militaire de la Mère et de l’Enfant de Cheraga. L’âge moyen des patients était de 40,77 ans, la majorité se situant dans la tranche de 31-40 ans, 60% ne présente aucun antécédents personnel et la durée moyenne de l’infertilité était de 4,6 ans ± 2,58 ans. Près de la moitié des patients étaient tabagiques. Concernant le spermogramme, le volume, la vitalité, la concentration et la morphologie présentaient des valeurs dans les normes. La moyenne de l’indice de fragmentation d’ADN (DFI) était de 22,03% avec 13,3% des patients présentant un DFI élevé >30%. Le taux moyen de fécondation par Injection Intracytoplasmique de Spermatozoïdes (ICSI) était de 57,58%, avec 34,7% des couples ayant obtenu une grossesse sachant que la majorité des embryons étaient de qualité B. Notre étude a mis en évidence plusieurs résultats significatifs, nous avons constaté une corrélation inverse significative entre le DFI et la mobilité progressive des spermatozoïdes (r = -0,57 ; P = 0,001). Le tabagisme s’est révélé être un facteur significativement associé à l’augmentation du DFI (P = 0,039). Par ailleurs, un DFI élevé était significativement associé à un taux de fécondation réduit (P = 0,013) ainsi qu’avec une qualité embryonnaire altérée de grade C et D (P = 0,025), Par contre, aucune association significative n’a été démontrée entre le DFI et l’obtention de grossesse, suggérant que dans notre échantillon, la qualité génomique du spermatozoïde n’est pas considérée comme étant un facteur déterminant du succès reproductif |
| Description: | Ill. ;tabl. ;cd rom ;61 p. |
| URI/URL: | https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/40900 |
| Collection(s) : | Mémoires de Master |
Fichier(s) constituant ce document :
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| 112 M.PM.pdf | Biotechnologie et Pathologie Moléculaire | 5,78 MB | Adobe PDF | Voir/Ouvrir |
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