Monoxyde d'azote (NO) et l'equilibre glycemique chez les diabetiques type 1

Abstract

Le but de notre étude est dans de comprendre la relation qui existe entre le stress physiologique causé par l'hyperglycémie chronique et le monoxyde d'azote (NO) chez le DT1. Notre étude a été menée sur 64 patients dont 32 cas sont des diabétiques de type 1 d'apparence saines sans complications, et 32 témoins sains. Notre étude a démontré que le DT1 survient chez l'individu jeune avec une prédominance féminine avec une moyenne d'âge de 36,54±1,97. Nos résultats montrent également que le taux du NO est plus élevé chez les DT1 par rapport aux témoins. Le caractère insulinoprive du diabète est confirmé par les valeurs moyennes du peptide C. en effet, ce dernier ne semble pas être influencer l'augmentation du NO. L'analyse de régression du NO chez les diabétiques a montré une corrélation positive avec (r=+0,01437, ?<0,05). En revanche, nos résultats montrent aussi une diminution des valeurs du NO en fonction de l'augmentation des pourcentages de l'HbA1C. ce dernier, semble indiquer un retour à l'état inflammatoire suite à un déséquilibre glycémique. En outre, la peroxydation lipidique été plus élevée chez les DT1 alors que le taux de la catalase été faible chez les DT1 par rapport aux témoins. L'augmentation des taux de NO chez nos diabétiques suggère la présence d'un état inflammatoire et la présence d'un stress oxydatif. En effet, cet état inflammatoire peut contribuer à des complications vasculaires chez ces patients diabétiques