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Titre: Contribution à l'étude des paramètres de la reproduction et saisonnalité de la chèvre autochtone
Auteur(s): Yahia, Achour
Mots-clés: Chèvre
Saisonnalité
Paramètres de reproduction
Algérie
Date de publication: 2015
Editeur: univ- blida 1
Résumé: Dans le but d’étudier les caractéristiques de la reproduction chez la chèvre locale, nous avons entrepris en premier lieu une enquête sur le terrain auprès des éleveurs. Un total de 146 éleveurs sont enquêtés dont 129 (88%) ont des élevages mixtes composés principalement des ovins accompagnés de caprins et le reste (12%) possédant des élevages uniquement caprins. Nous avons constaté l’application du système d’élevage semi intensif et extensif traditionnel respectivement pour les régions du nord et du sud. Dans les wilayas du nord La majorité des chevrettes (61,7%) entrent en activité sexuelle à l’âge de 6 à 8 mois par contre celles du sud (100%) entrent en puberté à l’âge de 8 à 10 mois. La majorité des chevreaux (59,2%) et (95%) respectivement au nord et au sud, entrent en puberté à l’âge de 8 à 10 mois. L’activité sexuelle est continue durant toute l’année. Le taux des naissances est important au cours du printemps (49,7%) et en l’automne (32,4%) au nord. Cependant au sud la saison où prédominent les mise-bas est surtout l’hiver avec 51,8% (fin de l’hiver), suivi par la saison d’automne avec 32,6%. Une différence non significative concernant la pratique des techniques de maîtrise de la reproduction et soins médicaux (P>0,05) entre le nord et le sud, 88% et 97% des exploitations n’ont jamais pratiqué une synchronisation des chaleurs dans la région du nord et la région du sud respectivement. La durée des chaleurs est de un jour et demi à deux jours (54,3% et 88,6% des réponses pour le nord et le sud respectivement). Les races locales sont prolifiques car les mise-bas gémellaires sont de règle dans les deux régions. En général dans le nord et le sud, les éleveurs distribuent une alimentation selon la disponibilité saisonnière. En second lieu un suivi des variations saisonnières de l’activité sexuelle pendant 13 mois consécutifs est effectué. 16 chèvres et un bouc (muni d’un tablier pour détecter les chaleurs et éviter les saillies) sont utilisés. Le pourcentage des femelles manifestants des comportements d’oestrus au moins une fois par mois augmente progressivement jusqu’aux mois d’Octobre, Novembre où il atteint son maximum (85,7%) puis régresse par la suite jusqu’à atteindre son minimum (7,14%) aux mois de Juin. Différents types de cycles sont trouvés, des cycles normaux allant de 17 jours jusqu’à 25 jours (49%), des cycles courts allant de 3 jusqu’à 16 jours (45%) et des cycles longs allant de 26 jours jusqu’à 35 jours (6%). Les durées d’œstrus enregistrées varient entre 12 heures et 72 heures, avec une durée moyenne de 34,3 heures. La troisième partie a pour objectif la détermination de la durée entre la mise bas et le début de l’activité sexuelle sur treize chèvres. Par écouvillonnage, des frottis vaginaux ont été réalisés deux fois par semaine à partir du septième jour post partum. Au même temps, des prélèvements sanguins ont été effectués pour doser la progestéronémie (par RIA). Une différence non significative (r Pearsan = 0,792 P = 0,0956, P>5%) entre la moyenne de la durée du post-partum obtenus par le dosage de la progestérone (19,5 ± 7,09 jours) et celle obtenus par l’analyse des frottis de la cytologie vaginale (21,45 ± 3,56 jours). Une différence non significative est signalée entre les chèvres mettant bas avant le mois de mars et celles mettant bas après le mois de mars (One way anova F = 0,026 P = 0,87 P>0,05). Par contre nous avons remarqué qu’il y a une différence significative entre les chèvres mettant bas deux chevreaux et celles mettant bas un seul concernant la durée de reprise de l’activité œstrale détectée par l’examen des frottis de la cytologie vaginale (One way anova F = 7,668 P = 0,02 P<0,05). La dernière partie a pour but la détermination des différentes phases du cycle œstral. La même méthode utilisée que dans le chapitre précédent. 14 chèvres sont utilisées. Nous avons réalisé 24 prélèvements pour chaque chèvre durant trois (03) mois. Nous avons trouvé que les cellules épithéliales intermédiaires prédominent dans presque la totalité des frottis. Le suivi des variations du taux des cellules vaginales n’a pas permis de discerner entre les différentes phases du cycle sexuel. Une corrélation négative est observée entre les pourcentages des cellules superficielles enregistrés et les taux de progestérone chez la totalité des chèvres, lorsque le pourcentage des cellules superficielles augmente le taux de la progestérone diminue. Les moyennes des durées des cycles retrouvées sont; pour les cycles courts de 14,44+/-1,42 (30%), pour les cycles normaux de 21,78+/-3,92 (50%) et pour les cycles longs de 33,66+/-4,88 (20%). Cette méthode n’a pas pu différencier entre les phases du cycle sexuel.
Description: Bibliogr. ill. 297 p.
URI/URL: http://di.univ-blida.dz:8080/jspui/handle/123456789/4851
Collection(s) :Thèse de Doctorat

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